Paris: Dominici dans le staff

Evidemment, la nouvelle ne surprend personne. Depuis qu'il a annoncé qu'il raccrochait les crampons, Christophe Dominici n'a jamais caché son intérêt de rester au Stade français, notamment comme entraîneur des arrières. Si l'annonce officielle n'intervient qu'une semaine avant la reprise de l'entraînement, prévue lundi 28 juillet, c'est sans doute parce qu'il a fallu en discuter avec l'Australien Ewen McKenzie, lui même intronisé comme entraîneur principal il y a un mois seulement, après la demi-finale perdue devant Toulouse.

C'est en substance ce que martelait l'ancien international à chaque fois que la question lui était posée pour justifier l'attente. "Un entraîneur étranger va sûrement arriver. Il faut voir sa personnalité, son discours, son style de jeu. Aujourd'hui, la décision n'est pas prise. Je réfléchis". Visiblement, les deux hommes ont trouvé un terrain d'entente ou au moins une volonté commune. C'est aussi dans l'intérêt d'Ewen McKenzie de conserver un élément comme Dominici qui connait le club et la plupart des joueurs. Comme c'est le cas pour Fabrice Landreau, confirmé à son poste d'entraîneur des avants, pour une quatrième année.

Pour "Domi", c'est donc une nouvelle carrière qui commence à 36 ans. Son expérience, sa connaissance du club et ses qualités de meneur d'hommes lui seront très utiles à ce poste. Elles ne sont pas forcément un gage de réussite mais l'homme est un compétiteur. Il y a quelques temps, il avouait qu'un "entraîneur se devait d'être... entraînant et innovant" et que c'est seulement s'il répondait "à ces caractéristiques" qu'il prendrait la "décision de sauter le pas". Apparemment, l'arrière emblématique du Stade français s'estime capable d'apporter un plus à son club dans ce rôle-là. Et c'est tout benef' pour Paris, qui a déjà bien profité de ses talents de joueur...