Montpellier bon à l'exportation?

Par Rugbyrama
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Pour préparer le match à Biarritz, Montpellier a décidé de rester dans les Landes, région qui lui va comme un gant puisque le MHRC y est invaincu depuis le début de la saison. Le MHRC saura-t-il s'exporter au pays basque?

La vie, parfois, est d'une terrible douceur. Loin des tracas qui agitent le monde boursier, la planète ovale tourne rond pour les Montpelliérains. C'est un groupe de 42 joueurs héraultais qui est aux petits soins au CERS de Capbreton. Lors de ces stages récurrents, les joueurs par groupe sont invités à réfléchir, à verbaliser leurs attentes pour mettre en corrélation les mots, le terrain et les objectifs. Pour que tous soient sur la même longueur d'ondes. "Nous voulons avancer tous ensemble," martèle Didier Nourault.

A ceux qui vantent un début de saison tonitruant du club, l'entraîneur des avants crie halte-là! "Oui, nous sommes plutôt assez satisfaits, mais nous ne versons pas dans l'euphorie. Ce que je tiens à rappeler aussi, c'est que l'an passé après sept matchs, notre situation était à peu de choses près similaires et puis après un instant de relâchement, nous nous sommes retrouvés huitièmes ou neuvièmes."

Progression continue

La chose nouvelle cependant, c'est que Montpellier devient un produit qui s'exporte. Avec deux victoires (à Dax et à Mont-de-Marsan) sur les trois déplacements, le bilan est satisfaisant malgré la défaite à domicile face à l'Usap. A ce titre, le choc en prévision face à Biarritz est annoncé "comme un très gros test". "Nous serons à ce moment-là s'il vaut mieux être une équipe acculée, dos au mur ou s'il est préférable d'être en confiance, avance Didier Nourault. Jusqu'à maintenant, les deux équipes que nous avons battues en déplacement ne jouent pas la Coupe d'Europe. Là, ce sera le cas. Le passé du BO est plus prestigieux que le nôtre. Mais ce qui m'intéresse, c'est ce qui va se passer le samedi 4 octobre."

On sent poindre l'envie de réaliser le bon coup dans les propos de Nourault. Sauf qu'il ne veut pas griller les étapes : "Nous travaillons depuis deux-trois saisons sur ce projet. Nous sommes en train de valider les objectifs précédents. Tout n'est pas arrivé d'un coup de baguette magique. Nous sommes dans une logique de progression continue. Dès qu'un palier est atteint, nous en fixons un nouveau et ainsi de suite. Surtout, j'insiste, nous souhaitons que les joueurs progressent, avancent toujours, gagnent en maturité, en expérience. Nos jeunes internationaux ont encore franchi encore un palier. Ils sont plus pertinents encore dans ce qu'ils apportent à l'équipe."

Samedi face à Biarritz, Picamoles pourrait faire son retour en huit. Gorgodze, épatant à ce poste face à Mont-de-Marsan, devrait alors remonter en deuxième ligne. De quoi apporter encore plus de pertinence et pourquoi pas un nouveau succès loin du stade Yves-du-Manoir. Alors, monsieur Nourault, pressé de savoir si Montpellier est un bon produit export? "Pas vraiment parce que nous sommes terriblement bien ici à Capbreton. Mais nous sommes aussi très pressés de jouer et de prouver que nous pouvons répondre présents à ce très grand rendez-vous."

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