Le patron, c'est Toulouse

Par Rugbyrama
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Le Stade toulousain a conforté sa place de leader en dominant l'Aviron bayonnais (32-11), son dauphin, lors du choc au sommet de la 12e journée, à Ernest-Wallon. Les champions de France ont construit leur succès sur une mêlée impériale. Les Basques n'ont

Toulouse, en tête du classement, a maté un dauphin bien trop tendre pour inquiéter les champions de France. Les locataires du stade Ernest-Wallon, copieusement garni (18701 spectateurs), ont de nouveau démontré qu'ils étaient les patrons de ce Top 14. Et pour éviter toute rébellion des surprenants basques, ils ont posé leur empreinte sur cette rencontre dès les premières minutes. Une entame enlevée qui asphyxiait des visiteurs au ralenti.

Réputés pour leur excellente tenue de mêlée, les Bayonnais étaient martyrisés, punis, humiliés par un cinq de devant toulousain surpuissant. Des véritables séances de torture. Finalement, l'Aviron a passé quatre-vingt minutes à reculer. En défense, en attaque, à l'impact, en mêlée, les Ciel et Blanc n'ont jamais réussi à enclencher la marche avant. Leur seule vaillance ne pouvait pas poser des problèmes à des Toulousains sûrs de leurs forces et de leur talent.

Lhande sauve l'honneur

Approximatifs dans les airs, les visiteurs ne pouvaient pas se défaire de la pression adverse, notamment à cause d'un jeu au pied soit trop court, soit mal placé. Avec un Frédéric Michalak plus en verve que lors des deux dernières semaines, le Stade toulousain évoluait plusieurs tons au-dessus des Basques. Le score prenait rapidement de l'ampleur grâce notamment à un essai de Poitrenaud après un bon jeu au pied de son ouvreur. 17 à 3 à la pause, l'issue de la rencontre était scellée.

Pourtant le deuxième acte était moins abouti et les locaux passaient à côté du point de bonus offensif. Jouant sur un rythme qui convenait mieux à leurs adverses, les joueurs de Guy Novès tombaient dans certaines facilités même si le coaching amenait un regain de forme dans les vingt dernières minutes pendant lesquelles Kelleher puis Lacombe (après un travail magnifique de Cédric Heymans) passaient la ligne.

Bayonne, qui n'a jamais pu mettre son jeu en place, sauvait tout de même l'honneur grâce à un essai de Benjamin Lhande après un énième retour intérieur de son ouvreur. Insuffisant pour se réjouir de ce déplacement chez les champions de France qui ont démontré que leur marge de manoeuvre est assez impressionnante dans ce Top 14.

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