Les petits font de la résistance

Par Rugbyrama
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Dax a failli réaliser l'exploit de s'imposer à Toulouse (défaite 32-25). Tout comme Mont-de-Marsan sur la pelouse du Stade Français (défaite 27-22). Une belle performance de la part de ces petits poucets mais une grande frustration malgré des points de bo

Deux matchs, deux défaites : les parcours de Dax et de Mont-de-Marsan sont pour l'instant similaires et infructueux. Rien d'étonnant si l'on se fie aux pronostics d'avant-saison qui placent les deux clubs landais dans le wagon de queue. Et pourtant... Montois et Dacquois ont bien failli réaliser un double exploit ce week-end respectivement à Paris (défaite 27-22) et Toulouse (32-25). Mais à l'arrivée, tous deux s'en tirent seulement avec le point de bonus défensif. Et l'impression d'être passé à côté de quelque chose d'énorme...

Mont-de-Marsan fait jeu égal

Une bonne opération sur le papier pour Mont-de-Marsan mais une maigre consolation au goût amer comme le confirme Benat Arrayet, le demi de mêlée montois : "Nous avons de nombreux regrets et une impression d'inachevé. Nous n'aurons pas beaucoup d'opportunités comme celle-là. C'est dommage". En effet, il faut dire que le promu a fait mieux que jeu égal avec l'équipe de la capitale durant les trois-quarts du match. Ne craquant que dans le dernier quart d'heure contre un ogre du Top 14 alors que beaucoup ne donnaient pas cher de leur peau. Une frustration légitime rapidement apaisée par la qualité de la prestation fournie. Une copie quasi parfaite et une sorte de message envoyé à tous ceux qui auraient tendance à enterrer les Montois trop vite : "Nous avons acquis des certitudes grâce à ce match. Nous allions à Paris pour nous rassurer sur notre jeu et notre état d'esprit. C'est encourageant. Nous avons prouvé que nous pouvions rivaliser avec une grande équipe", relativise Arrayet.

Dax fait le spectacle

Du côté de Dax, la déception est également de mise. Après avoir inquiété, voire bousculé, les champions de France toulousains sur leurs terres, le club landais est reparti bredouille (ou presque) du Stade Ernest-Wallon. Mais au passage, les Dacquois se sont tout de même permis le luxe d'inscrire plus d'essais que l'équipe considérée comme la plus spectaculaire et offensive du Top 14. Trois réalisations dont deux de toute beauté sur des actions amorcées à plus de cinquante mètres de la ligne d'en-but adverse. " Nos trois-quarts n'ont pas fait de complexes" face à leurs homologues toulousains, se réjouit Thomas Lièvremont, l'entraîneur dacquois. Une performance essentiellement due au récital de son trio puma aussi intenable que talentueux : Vergallo/Martin-Aramburu/Borges. "Heureusement que nous avons ces Argentins. Ils ont été efficaces offensivement et nous ont fait du bien", reconnaît Vignaux-Tuquet. Avant de regretter : "C'est dommage que nous laissions quelques points au pied en route". Un manque de réalisme qui explique en partie l'issue malheureuse de la rencontre. Et peut-être tout simplement ce qui sépare encore le monde des petits de celui des grands.

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