Carter : "C’était bouleversant"

Par Rugbyrama
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L'ouvreur All Black et futur Perpignanais Daniel Carter a rencontré les supporters catalans lundi. Un peu gêné, il a adressé quelques mots aux 5000 personnes qui s'étaient massées à Aimé-Giral pour le voir. Le joueur était aussi impressionné que ses fans.

Quelles vos premières impressions après cette rencontre avec le public catalan ?

Daniel CARTER : C'était surréaliste. J'avais beaucoup entendu parler des supporters perpignanais et je n'ai pas été déçu. Fouler cette pelouse, devant tous ces supporters, m'a fait me sentir très humble. En même temps, c'était bouleversant aussi. J'attends avec impatience de jouer mon premier match avec l'Usap.

Qu'avez-vous pensé de Perpignan ?

D.C. : C'est une très belle ville. Je n'y suis que depuis 24 heures mais je l'apprécie déjà. Il y a une très bonne ambiance, très "relax". J'ai rencontré mes coéquipiers ce matin et je me sens encore plus à l'aise maintenant.

Etes-vous conscient que, 53 ans après le dernier titre, tout le monde à Perpignan est persuadé que vous pouvez ramener un nouveau Bouclier ?

D.C. : 53 ans, c'est long, il serait temps d'en ramener un (rires) ! Les entraîneurs et le président m'ont déjà parlé de ça. Le plus important pour moi sera de voir comment je vais m'adapter, me glisser dans le moule, de jouer pour l'équipe. Je vais tout faire pour apporter un maximum.

N'est-il pas difficile de gérer tant d'attentes et tant de pression ?

D.C. : La pression, j'y suis habitué. Lors des matchs internationaux avec la Nouvelle-Zélande, on est quasiment obligé de gagner… Mais j'ai ma façon de gérer ça. Je sais ce que je veux, je sais quel niveau de performance je veux atteindre et je ferai tout pour y arriver.

Vous restez sept mois. N'est-ce pas trop court pour cela ?

D.C. : C'est une question difficile. Je voulais continuer à jouer avec les All Blacks, j'ai encore des ambitions avec eux et j'aurais dû y renoncer si j'avais voulu partir plus longtemps… Et puis on ne sait jamais : si cette expérience est une réussite, peut-être reviendrais-je plus tard. En tout cas, j'ai sept mois et je vais faire tout ce que je peux avec le temps dont je dispose.

Pourquoi avoir tant voulu venir jouer à l'étranger ?

D.C. : Cela fait six ans que je joue les mêmes compétitions avec les Crusaders et les All Blacks. Je voulais faire des choses différentes, voir un rugby différent, me donner de nouveaux défis et m'améliorer. Il va falloir m'adapter à cette nouvelle situation, c'est un beau challenge. En Top 14, le jeu est beaucoup plus basé sur les avants et l'occupation du terrain qu'en Super 14, où le jeu est plus ouvert. Je le répète, je vais tout faire pour m'adapter.

Mais vous allez enchaîner deux saisons. N'avez-vous pas eu envie d'une pause entre les deux Coupes du monde ?

D.C. : C'est vrai que le calendrier va être infernal cette saison… Il va falloir gérer ça. Mais à mon poste, le rugby n'est pas aussi âpre que pour un troisième ligne par exemple. Il faudra juste que je fasse des coupures. Dans celle que je traverse actuellement par exemple, j'essaye de me couper un maximum du rugby pour souffler.

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