Roumieu: "Hâte d'y être"

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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L'ancien talonneur castrais David Roumieu jouera son premier match sous les couleurs bayonnaises contre l'Irlande ce jeudi. Un moment qu'il attend avec impatience, après huit mois loin des terrains.

Vous êtes titulaire pour ce premier match amical. La saison commence bien pour vous&hellip

David Roumieu.- Vous me l'apprenez, je ne le savais pas ! (la composition, dévoilée ce matin, n'a pas encore été annoncée aux joueurs qui bénéficiaient d'un jour férié, NDLR). Même si j'avais été remplaçant, j'aurais été heureux de jouer ce match, mais c'est sûr que commencer contre une équipe comme ça, c'est génial.

A quoi vous attendez-vous sur ce match ?

D.R.- Ça va être un gros match, très très dur. C'est une équipe qui se prépare pour la Coupe du monde et ça fait plusieurs semaines qu'ils jouent ensemble alors que nous avons repris le rugby depuis une semaine seulement&hellip

Comment l'abordez-vous du coup ?

D.R.- Nous savons qu'il faudra être en place défensivement surtout Si on veut faire un bon match, c'est là qu'il faut qu'on se trouve. Après, il faudra appliquer ce qu'on travaille à l'entraînement et ne pas se poser de questions. Il faudra être à 100% et on verra bien. C'est sûr que ça ferait râler de prendre une raclée mais il s'agira surtout de voir où on en est.

A titre personnel, affronter l'Irlande doit être un moment très particulier&hellip

D.R.- Déjà à mon poste, il y a un gros talonneur (N.Best, NDLR!) C'est vrai que c'est une vraie chance de faire partie des 22 pour ce match. Beaucoup de joueurs aimeraient jouer contre l'Irlande. Nous avons la chance d'y être, à nous de répondre présents pour les copains qui ne font pas partie du groupe.

15000 personnes sont attendues pour ce match. Vous tarde-t-il de découvrir Jean-Dauger ?

D.R.- Oui, ça tarde. On entend beaucoup parler de l'ambiance à Bayonne.

C'est sûr que ce n'est pas un match de championnat mais j'ai hâte d'être à demain soir pour voir comment c'est.

De retrouver le terrain également ?

D.R.- Bien sûr, d'autant que je me suis fait opérer d'une pubalgie au mois de mai et que je n'ai pas joué depuis décembre. Alors ça commence à piquer un peu ! (rires) Je me pose la question de savoir si je serai à la hauteur parce que ce ne sera pas facile de retrouver de suite des sensations. Mais je ferai tout pour y arriver.

Comment se passe votre intégration dans l'équipe ?

D.R.- Ça reste professionnel mais au niveau du groupe, il y a des joueurs, une ossature qui font que ça fait famille, que pour le moment, ça gaze. Après on verra au niveau du championnat. C'est toujours pareil : pour le moment ça va, ensuite&hellip. Mais c'est vrai que ça me change, je suis content.

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