Répétition à balles réelles

Fini le bricolage, place aux finitions. Le Tournoi est en passe d'être digéré, les internationaux sont de retour, les titulaires de février sont aujourd'hui reposés et les petits pépins physiques sont maintenant soignés (à l'exception des blessés longue durée que sont Poitrenaud, Fritz et Du Toit). L'infirmerie se vide petit à petit même si Yves Donguy et Finau Maka pourraient y rester ce week-end.

Le Stade toulousain veut en terminer avec une gestion à la petite semaine. Après une début de saison réussi, l'heure de vérité approche notamment en Coupe d'Europe. Le quart de finale face à Cardiff est programmé dimanche en dix. Un rendez-vous capital pour un Stade toulousain qui veut revenir sur le devant de la scène européenne après une saison marquée par une élimination dès le premier tour.

En situation réelle

Pour préparer ce premier match couperet de 2008, c'est Biarritz qui se présente cette semaine comme un "sparring-partner" de choix. Les Biarrots viennent sur les bords de la Garonne en quête de points. Toujours en ballotage pour une place en demi-finales du Top 14, ils espèrent récupérer les points perdus à domicile face à ces mêmes Toulousains. C'est bien un choc qui s'annonce sur la ville rose. Une véritable répétition générale pour les locaux qui, comme un artiste rôde son spectacle en province avant d'affronter la critique parisienne, pourront se mettre en situation réelle.

Effectivement, ils auront en face d'eux un adversaire de choix mais aussi un contexte identique puisque les deux rencontres se joueront au Stadium de Toulouse et non pas à Ernest-Wallon. Les hommes de Guy Novès vont ainsi pouvoir prendre leurs marques dans un stade qu'ils connaissent mais où il n'ont plus joué depuis le 16 décembre dernier.

Mais face à Bairritz, il est hors de question de s'arrêter aux gammes, les Toulousains doivent livrer une partition complète avec un résultat à la clef. "Sachant que le BO va venir pour gagner, ce serait une erreur de se focaliser sur la H Cup", confie Thierry Dusautoir. Une défaite serait effectivement la plus mauvaise des répétitions.