Thiery : "Peut-être un déclic"

Par Rugbyrama
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Biarritz a inscrit son premier point de bonus offensif de la saison samedi contre Bayonne. Une victoire laborieuse mais à cinq points, et capitale donc dans la course aux demi-finales. Sera-t-elle celle du déclic tant attendue ? L'ailier – et ancien Bayon

Ce premier point de bonus offensif fait du bien. Que signifie-t-il pour le BO ?

Benjamin THIERY : C'est une nouveauté pour nous mais c'est surtout quelque chose qui nous manquait parce que, comme on peut le voir au classement, pas mal d'équipes sont devant nous grâce à ces points de bonus que nous n'avons pas su prendre. C'est primordial pour la qualification en demies.

Psychologiquement, pensez-vous avoir franchi un cap ?

B.T. : Prendre un bonus offensif commençait à devenir une priorité. C'était d'ailleurs un objectif sur ce match. Mais je ne sais pas si nous avons franchi un palier… Ce que je sais, c'est que nous devons surtout y prendre goût parce qu'un point par-ci, un point par-là, cela fait la différence au classement. Il faut que nous en prenions conscience. Ces bonus sont vraiment importants. Depuis le début de la saison, nous avons du mal à concrétiser nos actions. On met beaucoup d'énergie pour rien au final. On s'énerve, on ne gère plus. Et si on mettait des essais à chaque débauche d'énergie, la confiance viendrait plus facilement.

Contre Bayonne, vous avez mis du temps également à concrétiser vos intentions puisque vous marquez deux des trois essais dans les cinq dernières minutes. Qu'est-ce qui a fait que vous avez décroché le bonus cette fois ?

B.T. : En première mi-temps, on prend deux gros contres et si ça va à dame, je ne suis pas sûr que nous aurions pu accrocher ce point de bonus. Nous aurions peut-être gagné mais cela aurait été compliqué. C'est peut-être ça la différence avec les autres rencontres : on prenait un ou deux essais et avec le nouveau règlement, avoir trois essais d'écart était difficile.

La notion de derby entre-t-elle en compte ? Ne vous êtes-vous pas plus accrochés sachant que c'était Bayonne qui était en face ?

B.T. : Je ne sais pas. La notion de derby se ressent autour du terrain surtout. C'est vrai que le public nous a aidés à prendre ce point de bonus en fin de match. Après, les histoires de suprématie concernent plus les supporters. Pour nous, il s'agissait surtout d'un moment charnière du championnat. Nous affrontons Bayonne et Auch à la maison et nous avons le potentiel de prendre dix points à la maison. Il faut le faire. Nous savons que Perpignan est devant... C'est ça que nous avions en tête avant la rencontre. Un déclic a peut-être eu lieu. On avait un peu tendance à se décourager. On n'arrivait pas à concrétiser, on était fatigué et le moral baissait. Là, on a compris qu'on n'a rien sans rien et qu'il fallait redoubler d'efforts.

Marquer un essai contre Bayonne a-t-il été un moment particulier pour vous ?

B.T. : Je ne suis ni content ni malheureux. J'ai juste concrétisé le travail de l'équipe. C'est quand même un peu bizarre parce qu'il y a la joie de marquer mais en même temps, ce sont des copains en face et c'est toi qui leur fait prendre des points... Mais j'assume complètement le fait d'avoir signé à Biarritz. J'ai fait mon boulot, c'est tout.

Quel regard portez-vous sur votre ancienne équipe ?

B.T. : On entend dire que c'est une équipe démobilisée avec les changements d'entraîneurs et tout ce qui se passe autour mais je l'ai trouvée très mobilisée justement, et solidaire face à nous. Elle n'a pas eu beaucoup de ballons et elle a connu des difficultés sur les phases statiques, en mêlée notamment, mais elle s'est accrochée et elle aurait pu nous faire mal sur ses contres.

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