Papé: "On sera là"

Par Rugbyrama
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Relevant de blessure, Pascal Papé espère revenir au top pour les phases finales, où il est convaincu que le Stade Français répondra présent. Le deuxième ligne international ne s'alarme pas de l'aspect parfois chaotique du collectif parisien.

Pascal Papé, où en êtes-vous physiquement?

Pascal PAPE: Ça va plutôt bien. La reprise contre Bourgoin a été un peu difficile la semaine dernière. C'est normal. Ce n'est jamais évident de revenir sur le plan physique quand on a été arrêté pendant deux mois comme c'est mon cas. Mais je continue de travailler physiquement pour rattraper mon retard.

Vous vous donnez combien de temps pour revenir à 100%?

P.P. : Ça peut aller très vite. Déjà, je m'attendais vraiment à pire pour ma rentrée. Disons qu'il me faudra sans doute trois ou quatre matchs encore. L'objectif, c'est de tenir une mi-temps à fond, puis une heure puis un match entier en démarrant.

Ce sera le cas contre Albi samedi?

P.P. : Je ne sais pas, on ne connait pas encore l'équipe. Mais titulaire ou remplaçant, peu importe pour moi pour le moment. L'important, c'est de revenir au top pour les phases finales, d'ici un mois et demi.

On imagine que c'est également l'objectif du Stade Français. Comment situez-vous le niveau du collectif parisien aujourd'hui?

P.P. : Tout le monde dans le groupe sait où on veut aller. On ne peut se permettre de galvauder le moindre match, à commencer par celui de samedi, car mathématiquement, nous ne sommes assurés de rien. Evidemment, le but est d'être à notre meilleur niveau le jour J, au moment des demi-finales.

Comment expliquez-vous vos difficultés actuelles?

P.P.: On a quand même eu beaucoup de blessés. On récupère des joueurs au compte-gouttes. Je crois aussi que la défaite à domicile contre Perpignan nous a fait du mal. D'ailleurs, cette saison, nous avons beaucoup de mal surtout à Jean-Bouin. Tout le monde veut se tester contre le champion de France en titre. On joue presque mieux à l'extérieur. Mais franchement, je ne suis pas inquiet. Je l'étais davantage en début de saison quand on avait 20 blessés. Là, non seulement on jouait mal, mais en plus on perdait. Aujourd'hui, on joue peut-être mal mais on gagne. C'est quand même le plus important.

Reste que malgré cette série de six victoires en cours, Paris ne convainc pas au niveau du jeu...

P.P. : On a du déchet, c'est certain. Mais ce n'est pas dégueulasse non plus. Ce sont plein de petits détails que l'on doit régler. Un jour nous sommes bons en touche, le match suivant c'est en mêlée puis ce sont les arrières qui vont nous gagner un autre match. On a toutes les pièces du puzzle, maintenant, on doit simplement réussir à les mettre toutes ensemble sur un seul match. Je suis sûr qu'on y arrivera. Je ne me fais pas de souci. On sera là.

Vous n'êtes pas le premier à tenir ce discours de confiance. D'où tirez-vous cette absence de doutes?

P.P. : Ici, il y a une culture de la victoire. Moi, je suis novice dans ce club, mais je peux le ressentir. Je n'ai jamais entendu le moindre discours alarmiste, même quand ça va moins bien. Il n'y a pas d'affolement. L'important, c'est de répondre présent au bon moment. Le groupe est très fort mentalement. Il sait ce qu'il veut.

Si le Stade Français devait affronter Toulouse ou Clermont aujourd'hui en demi-finale, pensez-vous qu'il l'emporterait?

P.P. : C'est difficile de répondre. D'abord parce que les demi-finales ne sont pas aujourd'hui amis dans un mois et demi. Mais sur un match, tout est possible. L'exemple, c'est Clermont-Castres. L'ASM défonce tout depuis le début de la saison, et pourtant ce jour-là, rien n'a marché pour eux. C'est ce qui fait le charme du rugby et de ce championnat.

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