Médard: "Je me suis lâché"

Par Rugbyrama
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L'entraîneur du Stade Français, Fabien Galthié, a dit de lui qu'il volait dimanche après-midi lors de la demi-finale remportée par Toulouse (31-13). Le Toulousain Maxime Médard a réalisé une grande partie et a fait basculer la rencontre. Il avoue avoir pr

Avez-vous fait le match parfait ce dimanche ?

Maxime Médard.- Personnellement non car j'ai manqué un ou deux ballons sur des coups de pied en première mi-temps. Après nous avons aussi deux blessés (Nyanga et Elissalde, ndlr) donc nous sommes un peu amers car ce sont deux joueurs hyper importants pour notre équipe.

Quels sont les points positifs aujourd'hui ?

M. M.- Nous avons bien concrétisé nos temps forts. Nous avons eu un bon discours à la mi-temps mais après ça se joue à pas grand chose. Nous avons eu un peu de chance aujourd'hui mais nous avons su les contrer sur leurs actions. Depuis mon poste d'arrière, je voyais que les Parisiens n'arrivaient pas à trouver des espaces. On peut donc être content.

Racontez nous votre essai qui fait basculer la rencontre en faveur de Toulouse...

M. M.- Nous avons un ballon de récupération à jouer avec Maleli Kunavore. Je l'appelle et je lui dit de taper car je vois qu'il n'y a pas de couverture. Il donne un très bon coup de pied car la balle arrive dans l'en-but et je n'ai plus qu'à plonger. Je suis à la course avec Julien Saubade et dans la semaine j'avais vu Ballack (joueur de football de l'équipe d'Allemagne, ndlr) pousser un peu un adversaire pour marquer alors je me suis dis pourquoi pas (rires).

Vous retrouviez votre poste d'arrière. Comment l'avez-vous vécu alors que vous avez joué quasiment toute la saison à l'aile ?

M. M.- Je l'ai appris lundi et j'ai eu de l'appréhension pendant toute la semaine. J'avais même peur car c'était un match très important mais Guy Novès m'a fait confiance. Il m'a dis qu'il voulait que je participe plus au jeu car en finale de Coupe d'Europe je n'avais pas pris d'initiatives. En me plaçant à l'arrière, je devais donc venir me proposer plus et je me suis lâché.

Etiez-vous revanchard par rapport à votre prestation de Cardiff ?

M. M.- Une finale est faite pour être jouée à fond et moi j'ai été timide. Je suis resté sur mon aile et quand je suis sorti j'étais très frustré. Maintenant, nous avons encore une chance pour gagner un titre cette année.

Vous allez retrouver Clermont. Comment allez-vous préparer cette rencontre ?

M. M.- Personnellement, Clermont, c'est ma bête noire. Maintenant, les Clermontois sont très forts mais ils ont eu quelques problèmes à Bayonne. A nous de voir leurs défauts et de travailler en conséquence. Maintenant, il reste 80 minutes avant les vacances et, peut-être, un très grand bonheur. Nous allons tout donner.

Il y aura Napolioni Nalaga...

M. M. (Il coupe). Tout de suite... Il n'y a pas que Nalaga. Les Clermontois sont tous très costauds mais nous n'avons pas à envier Clermont. Nous allons faire tout ce que l'on peut pour gagner mais il ne faut pas arriver perdant. Et il ne faut surtout pas se focaliser sur un seul joueur.

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