L'USAP décolle enfin

Par Rugbyrama
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Première victoire de la saison pour Perpignan. L'USAP s'est réveillée samedi en s'imposant à Castres, 16-0. Les Catalans respirent...

Mal classés, Castres et Perpignan se retrouvaient au stade Pierre-Antoine avec l'ambition avouée de faire taire les critiques de ce début de saison de Top 14. Reste que les laborieuses conditions climatiques à Castres compliquaient sérieusement les intentions de jeu de part et d'autre et le ballon, transformé en véritable savonnette par l'abondante pluie, était souvent difficile à maîtriser. Le début de match se résumait logiquement à une bataille pour l'occupation du terrain et Porical comme Lagardère faisaient tour à tour admirer leurs qualités dans le jeu au pied.

Les deux équipes tentaient pourtant de lancer quelques mouvements mais la défense prenait systématiquement l'ascendant sur l'attaque et devant les successions de maladresses, la tactique du jeu pied semblait bien la plus efficace. Sur l'une de ses offensives, Perpignan s'en remettait d'ailleurs à la précision de Gavin Hume pour décaler Christophe Manas à la suite d'une merveille de passe au pied. L'ailier catalan devançait d'un cheveu Anthony Lagardère pour filer en terre promise pour ouvrir le score et dans ce petit jeu du chat et de la souris, c'est donc Perpignan qui se montrait réaliste pour la première fois de la saison.

Intraitable Usap

Si l'Usap regagnait les vestiaires avec un léger avantage, Castres avait bien des arguments pour revenir au score devant son public. Impressionnants de puissance, Rodrigo Capo-Ortega et Gerhard Vosloo perçaient ainsi à plusieurs reprises le rideau catalan mais le CO ne parvenait pas à enchaîner et à l'image de cette pénalité de McIntyre qui trouvait le poteau, il était écrit que la réussite ne serait pas dans le camp des locaux ce samedi. De son côté, l'Usap faisait preuve d'abnégation et les Catalans affichaient au fil des minutes une solidarité croissante pour endiguer les assauts tarnais.

Le scénario du match donnait même raison aux visiteurs qui profitaient de la moindre incursion dans le camp castrais pour marquer. Plus volontaires, les troupes de Bernard Goutta prenaient progressivement l'ascendant psychologique et physique sur leurs adversaires et Jérôme Porical, auteur d'un sans-faute au pied, permettait aux siens de s'échapper au tableau d'affichage. Le CO a pourtant tout tenté en alternant les attaques au près, au large ou dans les airs mais la muraille catalane n'a jamais rompu et au final, Castres s'incline logiquement devant une formation perpignanaise retrouvée.

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