Emmanuelli: "Les compteurs à zéro"

Par Rugbyrama
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Touché à une épaule samedi face à l'Usap, le pilier clermontois Laurent Emmanuelli a regardé avec grande attention la demie entre Toulouse et Paris. La finale ne sera pas contre Paris comme l'an dernier, mais contre Toulouse.

Qu'avez-vous pensé de la demi-finale Paris-Toulouse ?

Laurent Emmanuelli : C'était une très belle confrontation de très haut niveau entre deux très bonnes équipes et malgré tout ce qui a pu être dit ou écrit ces derniers temps, Toulouse a bien su négocier cette rencontre en prenant vite le score. Ils ont eu beaucoup de ballons de récupération et arrivaient bien à retourner dans le camp adverse soit par le jeu au pied, soit par des contres.

Votre coéquipier Anthony Floch a trouvé des similitudes dans les deux demi-finales...

L. E. : Ce n'est pas faux ! Après la première période c'était très indécis, mais après Toulouse a su scorer et cela a déclenché le match. Après en raison de la chaleur accablante, les Parisiens n'ont pas réussi à trouver les ressources pour le sursaut. Nous l'avons appris aussi par le passé, mais c'est tout un ensemble de facteurs qui font que cela n'est pas simple de renverser la vapeur... Et puis, Toulouse s'est brillamment imposé.

Etes-vous content d'affronter Toulouse en finale dans huit jours ?

L. E. : Toulouse, c'est ce qui se fait de mieux aujourd'hui en Europe ! Les Toulousains avaient d'ailleurs annoncé dès la finale européenne perdue face au Munster qu'ils allaient tout mettre dans le championnat. Nous savons à quoi s'attendre. Mais il faut mettre de côté ce qui s'est passé pendant la saison régulière. Clermont a déjà perdu en finale contre Toulouse après avoir pourtant gagné dans l'exercice... Vraiment, cela ne veut rien dire. Les compteurs sont remis à zéro. J'espère que nous avons gagné en maturité et nous ne serons définitivement une grande équipe que si nous gagnons. Cela passera par une victoire.

Ce match est très important pour le club auvergnat…

L. E. : Il ne faut pas chercher midi à 14h. Ce sera très très ardu. Si cela avait été contre le Stade français, cela aurait été tout aussi difficile. C'est une nouvelle étape pour nous. Il faut boucler la boucle, sinon, tout n'aura pas été vain, mais ce serait vraiment dommage. Et puis nous voulons faire taire les critiques qui disent que Clermont a dû mal à gagner des finales... Nous allons tout jeter dans la bataille.

Où se trouvera la faille ?

L. E. : A ce stade de la compétition, il y a des points forts et des points faibles. Mais l'équipe qui a la meilleure possession, la meilleure conquête, celle qui commettra le moins de fautes. Bref celle qui aura la meilleure maîtrise de tous ces paramètres s'imposera. Prendre le score peut être psychologiquement important, mais nous avons vu l'an dernier que cela n'a pas suffi. Nous nous étions un peu relâchés... et cela nous avait coûté très cher. Ce coup-ci, il faudra prendre le score et surtout ne rien lâcher !

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