L'Aviron sans tête

Merci et au revoir. Les dirigeants de l'Aviron bayonnais ont décidé de ne pas faire dans les sentiments pour préparer la saison prochaine. Le président Francis Salagoïty vient d'officialiser ce que Midi Olympique révélait ce lundi. Dans un simple communiqué, il a tenu à clarifier la situation : "Les contrats des deux entraîneurs Xavier Péméja et Jean-François Beltran arrivant à expiration le 30 juin 2008 ne seront pas renouvelés. Jean-Pierre Elissalde ne sera plus également la saison prochaine l'entraîneur en chef de l'Aviron bayonnais." Pour les deux premiers nommés, cette issue était prévisible depuis plusieurs semaines. Jean-François Beltran avait annoncé lui-même qu'il ne continuerait pas avec le club basque. L'ancien technicien narbonnais pourait retrouver le club audois la saison prochaine.

En revanche, la surprise est venue de l'éviction de Jean-Pierre Elissalde qui était arrivé à l'Aviron en septembre 2006 après un début de saison catastrophique. Malgré le maintien du club et la construction d'une équipe compétitive cette saison, l'ancien entraîneur de La Rochelle est prié de quitter son poste un an avant la fin de son contrat. "Le président de l'Aviron m'a signifié dimanche qu'il ne comptait plus sur moi la saison prochaine à ce poste" avait simplement déclaré Elissalde lundi alors que les relations entre les deux hommes s'étaient tendues depuis plusieurs semaines.

"Bien évidemment, ce trio continuera à diriger l'équipe première jusqu'à la fin de la saison actuelle", précise le communiqué du club ciel et blanc avant de préciser que "concernant leur succession, la construction d'un nouveau staff est en cours." Si le club veut rester vague au sujet des futurs techniciens, Midi Olympique avançait quelques noms dont celui de Christophe Deylaud. L'ancien entraîneur agenais a rencontré Francis Salagoïty à deux reprises et un accord pourrait intervenir d'ici une quinzaine de jours. Deylaud serait partant à condition que Christian Lanta soit de la partie pour reconstituer le duo qui a fait ses preuves à Agen.