Magne: "Je tiens à ma liberté"

Quel est votre sentiment après la décision prise communément avec le club de Brive de ne pas poursuivre l'aventure ?

Olivier Magne : Je suis un peu triste évidemment. Nous avons eu de longues discussions avec mes dirigeants. Je leur ai soumis un schéma d'organisation différent de celui qu'ils souhaitent mettre en place. Nous ne sommes pas parvenus à un accord et je ne me voyais pas évoluer dans ce schéma.

Que retenez-vous de votre première saison dans le costume d'entraîneur ?

O. M. : C'est bien sûr super d'avoir assuré notre maintien à deux journées de la fin surtout contre Toulouse. Je me réjouis de la réelle progression de l'équipe même si nous avons perdu quelques matchs par manque de réussite ou de maturité. Mais l'équipe a progressé grâce à de gros efforts. Je suis content pour eux, les joueurs ont pris du plaisir après peu importe ma propre personne.

Vous a-t-il été facile de changer le costume de joueur par celui d'entraîneur ?

O. M. : On ne fait jamais totalement son deuil de joueur. La transition s'est relativement bien passée parce que j'ai pu rester au contact du terrain.

De quel diplôme disposez-vous ?

O. M. : J'ai le diplôme de premier degré.

Quelle suite donner à votre carrière ?

O. M. : Je ne sais pas encore... Vous êtes obligé de me poser la question, mais je suis obligé de ne pas vous répondre (rires) ! Il y a des possibilités oui, mais cela peut aussi être dans un autre domaine que le rugby.

Vous aviez la réputation d'être un électron libre en tant que joueur. Vous l'êtes toujours en tant qu'entraîneur ?

O. M. : Je tiens à ma liberté. J'ai envie à 35 ans de faire certaines choses. Le fonctionnement que veut mettre en place le CAB demain, je le comprends, c'est louable. Mais j'étais employé pas décideur. Nous ne sommes pas tombés d'accord. Et je respecte leur décision de ne pas renouveler mon contrat.