De Villiers: "Il reste du travail"

Par Rugbyrama
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Chahuté par le promu dacquois, notamment en mêlée, Peter De Villiers a conscience que le Stade français manque encore d'automatismes. Pour le pilier, la victoire étriquée (22-19) tient aussi de la belle performance des Landais.

C'était un match difficile, sans doute plus que prévu...

Peter De Villiers: C'est clair. On savait que les Dacquois allaient venir avec beaucoup d'intentions et ils l'ont prouvé. J'ai trouvé qu'on avait bien attaqué le match mais comme on a un jeu où on produit du jeu et on crée, à partir du moment où on commet des fautes, ça nous entraîne dans une spirale descendante. On s'est exposé à une équipe de Dax très forte dans les mêlées et pour disputer les ballons. Et en prenant un essai en début de première période et en début de seconde, on a couru après le score sous un temps qui ne nous facilitait pas la tâche.

La mêlée dacquoise vous a posé beaucoup de soucis...

P.DV: C'était difficile, surtout en début de match. Dax a une bonne mêlée et puis il fallait s'organiser. Ca allait un peu mieux au fur et à mesure du match, mais c'est vrai qu'il y a encore pas mal de choses à travailler. La semaine dernière c'était la touche, cette semaine c'est la mêlée. Il faut continuer à bien bosser et puis ça viendra. Depuis deux semaines, il y a beaucoup de changement dans l'équipe et la coordination n'est pas toujours là. Il y a encore des rythmes à trouver.

Est-ce inquiétant pour la suite ou est-ce juste une simple question de réglage ?

P.DV : Il y a des jours comme ça où on pense être bien préparé physiquement et mentalement et puis sur le terrain, ça ne vient pas. C'était une soirée difficile avec un climat pas facile à gérer. Peut-être que grâce à ce match, on va se rendre compte qu'il reste encore pas mal de choses à travailler. Surtout que la semaine prochaine, on rencontre une équipe de haut niveau en H Cup (Cardiff, ndlr). Cette semaine, on va devoir se regarder dans la glace, continuer à bosser et trouver des automatismes. La belle victoire contre Bayonne a aussi caché des faiblesses.

Y-a-t-il une une forme de relâchement justement après ce large succès (46-6) ?

P.DV: Je pense honnêtement que les joueurs ont été sérieux lors de la préparation de cette rencontre. Comme je vous le disais, quand on glisse dans une spirale descendante, c'est difficile de s'en sortir. Maintenant, il faut espérer que cette difficile victoire nous permette de rebondir avant Cardiff.

Comment avez-vous trouvé votre performance en 3e ligne ?

P.DV : C'était une grande première ! (Rires) On n'a pas eu le choix, il fallait donc s'y coller. Ca m'a fait courir. Même s'il me manque un peu de rythme, ça fait du bien.

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