Hernandez: "J'avais faim"

Juan Martin, les retrouvailles avec le Top 14 se sont plutôt bien passées...

Juan Martin HERNANDEZ : Oui, c'est vrai. Tant mieux. J'étais très heureux tout au long de la semaine de retrouver mes coéquipiers Tout s'est bien passé durant la semaine, même si je n'ai eu que deux entraînements avant de jouer ce soir (NDLR: vendredi soir) contre Bayonne. Heureusement, la victoire était au bout. Ca fait plaisir de retrouver les amis.

Le public de Jean-Bouin vous a réservé un accueil chaleureux...

J.M.H. : (Sourire). L'ambiance est toujours bonne ici à Paris. Chaque fois qu'on joue ici, on retrouve cette ambiance. Puis, quand tu gagnes, tout le monde a le sourire...

Avez-vous complètement évacué la Coupe du monde et toutes les émotions fortes que vous avez vécues avec les Pumas?

J.M.H. : Oui, j'ai eu le temps de tourner la page. C'était un moment formidable pour tout le rugby argentin et pour nous, les joueurs, en particulier. Personne n'oubliera jamais ces semaines passées ensemble. Maintenant, il faut regarder devant. Le Mondial est derrière moi et en revenant ici, j'avais vraiment très envie de jouer. Dans ma tête, j'avais faim de jeu et de rugby même si, physiquement, ce n'est pas encore tout à fait ça.

Justement, comment vous êtes-vous senti sur le plan physique?

J.M.H. : Plutôt bien, mais j'ai un peu souffert sur la fin, ce qui est normal. Mais je ne suis pas inquiet, ça va revenir tout doucement.

Comment avez-vous trouvé l'équipe?

J.M.H. : J'étais un peu dans l'expectative, car il y a beaucoup de nouveaux, donc ce n'était pas forcément évident. Mais je suis content. Les joueurs étaient très disponibles dans le jeu, ils demandaient bien les ballons. J'ai réussi à alterner entre le jeu au près et des ballons au large. C'est cette alternance que Fabien Galthié me demande de rechercher.

Le fait d'évoluer à l'ouverture a dû vous combler...

J.M.H. : Ce n'est pas un secret, je préfère jouer au poste de demi d'ouverture. C'est là que je m'exprime le mieux et lors de ce match, j'ai encore pris énormément de plaisir à distribuer le jeu, à la main et au pied.

Allez-vous vous fixer de manière définitive en 10 au Stade Français?

J.M.H. : Ça, c'est une question pour l'entraîneur.

On a beaucoup spéculé ces derniers mois sur votre possible départ de Paris. Finalement, vous êtes toujours là. Etes-vous heureux?

J.M.H. : Bien sûr. Je suis très heureux de jouer au Stade français. Je suis resté ici pour gagner, pour aller jusqu'au bout.