Franchir un cap

"Clermont, c'est ce qui se fait de mieux en France, voire en Europe. C'est une grosse écurie, à un degré supérieur de Perpignan" . L'ailier Matthieu Nicolas sait ce qui attend Bourgoin après le très bon match nul acquis chez l'USAP (3-3). Une armada auvergnate ambitieuse qui monte en puissance. Mais le CSBJ a aussi des arguments à faire valoir dans son stade Pierre Rajon où il ne s'est incliné qu'à une seule reprise l'an dernier, lors de la dernière journée, devant Toulouse. Clermont s'était aussi imposé "chez" Bourgoin mais c'était au stade Geoffroy Guichard de Saint-Etienne.

Auteurs d'un très bon début de saison, aussi bien en Top 14 que sur le plan continental, les Isérois doivent confirmer. Si les pertes de Julien Bonnaire - qui fait son retour - et d'Olivier Milloud, blessé, ne laissaient rien augurer de bon, la jeune garde berjallienne a pris le relais. Pour cette rencontre, elle devra encore une fois prendre les choses en main puisque l'ouvreur Benjamin Boyet est toujours indisponible tout comme le centre Yann David. Le deuxième ligne et capitaine Julien Pierre est quant à lui très incertain.

Invaincu et deuxième au classement, le CSBJ a donc l'occasion de frapper un grand coup et s'affirmerait de plus en plus comme un sérieux client en cas de succès sur le dernier finaliste du championnat. "On ose penser que si nous avons le bonheur de faire tomber Clermont, nous pourrions passer d'un statut d'outsider à quelque chose de peut-être un peu plus ambitieux", lance Eric Catinot. Le plus dur est d'en persuader les joueurs. Il y a encore des déclics psychologiques à trouver" . Un déclic qui pourrait prendre la forme d'un succès sur l'ASM.