Biarritz débloque

Par Rugbyrama
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A Auch vendredi, le Biarritz olympique a marqué autant d'essais que lors de ses sept premiers matchs. L'attaque basque, en berne depuis le début de la saison, progresse de jour en jour. Les joueurs l'assurent.

Le BO ne brille pas cette année. Il semble même à mille lieux des flamboyants Toulousains et Clermontois. D'ailleurs, il a dû procéder à un remaniement dans son staff après la défaite à domicile contre Toulouse (6-18) pour éviter une crise. Ou tout au moins provoquer un électrochoc. Car le club basque n'arrive pas encore à produire un jeu plein cette saison. Pour preuve, cette statistique de seulement trois essais en sept matchs avant le déplacement dans le Gers.

Ça va mieux pourtant. Biarritz n'a-t-il pas marqué trois essais hier soir, passant tout près du bonus offensif ? Un peu l'arbre qui cache la forêt. Deux de ces trois essais ont été inscrits par les avants. Mais les choses avancent peu à peu depuis l'arrivée dans le staff de Jack Isaac. "Nous étions venus à Auch avec des intentions de produire du jeu et, même si ça n'a pas été parfait, nous avons marqué, relève l'ouvreur Julien Peyrelongue. Petit à petit, avec ce genre de matchs, nous acquérons de la confiance" .

Trois victoires à l'extérieur

L'arrière Nicolas Brusque, auteur d'un essai à Jacques-Fouroux rappelle d'ailleurs que si le BO avait inscrit "ces deux ou trois essais tous faits sur l'aile gauche, cela aurait été un tout autre match". C'est vrai qu'il n'a pas manqué grand-chose à Ngwenya, passé en touche de quelques centimètres ou coupable d'un en-avant malheureux, pour tuer le match plus tôt. Et la sortie de Fabien Cibray (dernier demi de mêlée valide) à la demi-heure de jeu n'a pas facilité les choses des arrières basques.

Bref, Biarritz veut voir le verre à moitié plein, même si sa ligne de trois-quarts est encore loin du rendement qu'elle pourrait avoir. Julien Peyrelongue demande juste un peu de patience : "Il y a beaucoup de nouveaux dans l'équipe, venus d'horizons différents et qui ne connaissent pas encore parfaitement les systèmes de jeu. Je ne suis pas inquiet. Nous progressons bien aux entraînements, les étrangers parlent de mieux en mieux français et la communication est meilleure de jour en jour." Bref, il ne manque plus qu'un "déclic" pour que le BO se libère. C'est ce que pense Nicolas Brusque : "Ça se joue à pas grand chose, à un match plein. Il y a encore de la fébrilité dans notre jeu mais nous osons maintenant. Ça viendra automatiquement." Biarritz est assez adroit en tout cas pour compter trois victoires à l'extérieur. En cinq journées, c'est très bien. Reste maintenant à oser devant le public d'Aguilera.

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