Montpellier frustré... pas coulé

Par Rugbyrama
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Montpellier est passé tout près de l'exploit à Montauban. Une défaite d'un point qu'il faut digérer et assumer.

Perdre d'un point est si cruel que quarante-huit heures sont bien sûr insuffisantes pour oublier. Pour ne plus penser à ces quatre points qui étaient à portée de main et de pied. Des occasions gâchés et une pénalité manquée en toute fin de rencontre ont renvoyés Montpellier dans la zone rouge. Lundi, lors de la séance de musculation, les joueurs du MHRC ont bien tenté de réconforter leur buteur David Bortolussi. Lui qui a fait gagner tant de match à cette équipe a failli et il serait déplacé de ne pas lui pardonner.

Pourtant quarante-huit heures ce n'est pas suffisant. "Il y a beaucoup de frustration, admet le demi de mêlée Julien Tomas, ça fait deux ans que nous n'avons pas gagné à l'extérieur. C'était vraiment l'occasion d'y arriver car cela nous aurait permis de faire un grand pas vers le maintien. Nous sommes très déçus car notre envie et notre volume de jeu étaient intéressants. Nous sommes mal récompensés."

Bien jouer ne suffit pas. Montpellier l'apprend donc à ses dépends. Le pari du mélange entre expérience et jeunesse tenté par le staff technique porte bien ses fruits sur le terrain mais pas au classement. "Un point, c'est toujours ça", continue Julien Tomas, "il faut aussi prendre ce match comme un encouragement. Notre prestation a été bonne dans le jeu et défensivement. Il faudra faire pareil face à Biarritz en gommant les imperfections que nous avons eu dans la finition des actions."

Si cette défaite n'est pas totalement digérée, les Montpelliérains veulent d'abord regarder devant eux. Samedi, Biarritz vient à Sabathé pour un match de la dernière chance. "C'est notre phase finale à nous mais il faut éviter de se mettre une pression inutile. Nous devons continuer sur la lancée de nos derniers matchs." Faire du jeu, créer pour surprendre le BO, en espérant que la balance penche cette fois du bon côté. Facile à dire, moins évident à faire dans un contexte qui pousse à se retrancher sur les fameux fondamentaux : "Cette saison, quand nous n'avons pas tenté nous nous en sommes mordus les doigts" ,analyse le jeune demi de mêlée de vingt-deux ans. Et Montpellier ne veut plus avoir de regrets.

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