L'USAP a souffert

Par Rugbyrama
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Longtemps accroché par une solide équipe de Bourgoin, Perpignan a fini par trouver la faille pour signer un succès précieux (16-9). L'USAP reste dans l'allure pour la qualification en demi-finales, qui s'éloigne en revanche sérieusement pour le CSBJ.

Entre une défaite aussi frustrante qu'ennuyeuse à Toulouse et une élimination en Coupe d'Europe, 2007 n'avait pas bien commencé pour Perpignan. La venue de Bourgoin à Aimé-Giral, avant la longue trêve internationale, valait donc très cher pour les Catalans. Crispés, pas vraiment sereins, longtemps sous pression, ils ont finalement assuré l'essentiel en s'imposant 16-9. Suffisant pour s'ancrer dans le quatuor de tête.

Un succès qui ne s'est vraiment matérialisé qu'à l'ultime seconde, sur un deuxième essai, inscrit en coin par Naulu. L'essai de la délivrance, mais que les 80 premières minutes furent tendues. Le mérite en revient pour une bonne part aux Isérois, qui ont livré un match très dense sur le plan physique et collectif. Dommage qu'ils aient manqué de réalisme, particulièrement au cours d'un premier acte où ils ont bénéficié de l'appui de la tramontane. Dominateurs, ils n'ont pas su rentabiliser leurs temps forts.

Et Grandclaude surgit...

En regagnant les vestiaires sur un score de parité (6-6, deux pénalités de Durand côté USAP, deux de Laloo pour Bourgoin), les Perpignanais s'en tiraient ainsi à bon compte. C'est sans doute là, en limitant la casse dans le dur, qu'ils ont construit leur victoire. Lors des 40 dernières minutes, progressivement, le CSBJ a en effet desserré l'étreinte, ouvrant quelques brèches qui allaient suffire au bonheur de leurs adversaires.

A la 55e minute, sur une chandelle, Anthony Forest ne pouvait maîtriser le ballon. David Marty échouait à deux mètres de la terre promise, mais pas Jean-Philippe Grandclaude, lequel délivrait le public d'Aimé-Giral. Perpignan reprenait les commandes (11-6) pour ne plus les lâcher. Jusqu'au bout, les hommes de Christophe Urios ont pourtant joué leur chance à fond. Une troisième pénalité de Laloo permit à Bourgoin de semer à nouveau le doute quant au verdict du duel. Mais l'USAP allait mieux gérer son final que son entame, à l'image de l'essai de Naulu. Pour la manière, il faudra repasser, mais Perpignan est plus que jamais en lice pour les demi-finales.

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