C'est encore Paris!

Par Rugbyrama
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Paris confirme son leadership avant la trêve en s’imposant 22-20 devant les Toulousains, venus réaliser un coup à la capitale, mais qui doivent se contenter d’un point de bonus défensif.

La fête a été magnifique au Stade de France. Tant dans l'avant-match avec le ballon amené par Miss Europe camouflée dans un énorme ballon rose, que sur le terrain. Nous nous attendions à un vrai match au sommet. Nous avons été servis.

La guerre des Roses n'a pas eu lieu puisque Toulouse était en noir, mais un grand match de rugby entre les deux plus gros palmarès du rugby français.

Serré encore à dix minutes de la fin de la partie, le match s'est libéré grâce à l'arrière parisien.

Hernandez côté parisien et Kunavore pour les Toulousains réveillaient en effet le Stade de France pour un finish à la hauteur de l'entame. De très haute intensité et d'une très grande technique individuelle. La gestuelle d'Hernandez, une magnifique chistera pour Dominici pour le une deux, amenait l'essai de la victoire. Même si, une nouvelle fois, sur la passe de Messina pour Hernandez, il y aurait bien eu un léger en-avant.

Dans la foulée, la passe en tombant de Kunavore était bien relayée, mais Baby mettait le pied en touche avant d'aplatir. Ce n'était que partie remise. Les Toulousains ne lâchaient pas. L'envie de ramener la victoire ne les a jamais lâché, pour preuve l'essai de Cédric Heymans inscrit à trois minutes de la fin, suite à cette percée plein champ de Baby, qui redonnait espoir aux Haut-Garonnais, 22-20. Tous les éléments étaient réunis pour le spectacle

Dans ce match au sommet, les Noirs ont pratiqué par instant, surtout en début de rencontre, un jeu proche de celui des "vrais" All Blacks. Un jeu de Toulousains qui augure de beaux lendemains pour les hommes de Novès. Mais les Parisiens, mis sous pression dans le premier acte, ont su provoquer les fautes et les exploiter pour revenir progressivement à hauteur. Par trop d'envie, les Toulousains pêchaient et commettaient trois fois plus de fautes que les Parisiens. Du coup, après avoir mené 7-3, Toulouse a vu fondre Paris sur lui (10-9 à la pause) et perdre l'avantage au score en début de seconde période (12 puis 15-10).

Dans le combat au près, en touche, en mêlée fermée, le combat fut d'une terrible intensité.

L'histoire voulait que Paris ne perde pas cette fois-ci encore, au Stade de France. Les Parisiens remportent leur deuxième victoire de l'année sur Toulouse, qui ramène un petit, mais précieux point de bonus.

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