Ce sera show !

Le match sera chaud&hellip et la neige et le froid qui s"abattent sur la capitale ces derniers jours n"y pourront rien ! La venue de Toulouse samedi au Stade de France est, comme à l"habitude, agrémentée de son lot d"intox, des piques et de boutades plus ou moins heureuses. Cette fois c"est Max Guazzini, le président du Stade français, qui n"a pas pu s"empêcher de glisser combien il était " ravi de donner des idées au plus grand club de France" concernant les maillots roses, les casquettes et autres accessoires fashion qui s"invitent désormais dans le monde d"Ovalie. Une attaque à laquelle le Stade toulousain a décidé de ne pas répondre&hellip

Bref, tout ça pour dire que la rencontre devrait tenir ses promesses. Si l'an dernier les Toulousains étaient venus la fleur au fusil, ils ont besoin de points cette fois, malgré leur troisième place au classement. Surtout, ils veulent prendre leur revanche après leur défaite à domicile lors du match aller au Stadium (12-16). Fabrice Landreau, le coentraîneur parisien, le sait bien : "Toulouse a repris confiance, ils vont venir décomplexés et avec un esprit de revanche. Ils sont dans une bonne dynamique. Ils ont un jeu toujours aussi brillant, offensif et dangereux, ils ne lâchent rien."

Paris, qui n'a perdu aucun de ses quatre matchs de poule au Stade de France, ne compte toutefois pas lâcher le morceau : "Il n'est pas concevable de perdre, seule la victoire nous satisfera. Il faut l'emporter pour avoir la tête libre avant les sept semaines de trêve", poursuit le binôme de Fabien Galthié, qui se ravit de cette nouvelle rencontre devant plus de 80 000 spectateurs. "Il y a toujours beaucoup d'émotions à jouer au stade de France. Avec l'apport du public et cette enceinte, cela amène une pression supplémentaire ."

Le leader incontesté du Top 14 récupèrera du monde pour l'occasion. Derrière surtout avec les retours de Christophe Dominici, Julien Saubade, Geoffroy Mesina et Juan-Martin Hernandez. L'ancien Toulousain Nicolas Jeanjean, victime d'un claquage d'une cuisse, est pour sa part forfait. Et si le froid a un peu perturbé leur préparation (plusieurs entraînements à Jean-Bouin ont été annulés dans la semaines), les Parisiens se disent prêts.