Agen en danger

Par Rugbyrama
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Agen compte six points d'avance sur le premier relégable mais le maintien en Top 14 n'est toujours pas assuré. Inquiétant.

Agen, sans imagination, sans envie, s'est incliné à domicile face à Narbonne (26-19). Un deuxième revers à domicile qui condamne Agen à lutter pour le maintien jusqu'à la fin de la saison. Si le SUALG compte six points sur Bayonne, le premier club relégable, la course finale va se faire la peur au ventre pour les Agenais.

Premièrement, le calendrier n'est pas favorable avec trois déplacements pour deux réceptions. Surtout, Agen va rencontrer des équipes qui se battent pour accéder à la phase finale ou pour ne pas descendre. Toutes ont encore des choses à jouer dans ce Top 14. Les joueurs de Didier Faugeron doivent se déplacer à Biarritz, Perpignan et Toulouse avant de recevoir le Stade français lors de l'ultime journée. Ces quatre équipes luttent pour les demi-finales. Entre temps, le SUALG aura la visite de Bayonne qui viendra à Armandie (27 ou 28 avril) jouer sa survie. La défaite face à Narbonne pourrait donc avoir de graves répercussions. Didier Faugeron reconnaissait que son équipe devait maintenant aller à "la chasse au points". A la lecture du programme, le gibier pourrait être rare.

Deuxièmement, Agen se retrouve dans une situation inédite. Formation habituée à la première moitié du tableau (cinquième la saison passée), elle se retrouve à lutter avec des clubs qui ont l'habitude de vivre avec un couteau sous la gorge et sous cette pression négative. Des équipes au caractère bien trempé qui luttent avec la rage au ventre. Les Agenais, souvent amorphes face à Narbonne, vont devoir trouver un supplément d'âme pour assurer leur place en Top 14.

Mais l'esprit d'équipe ne semble être qu'un souvenir dans le vestiaire du SUALG. Le projet Agen 2010 et le marché des transferts perturbent le groupe. Didier Faugeron l'a reconnu à demi-mots même s'il sait que de nombreuses équipes connaissent les mêmes problèmes à cette période de l'année.

Agen doit se reprendre. Car si le club termine la saison en roue libre, il est certain d'aller au crash. C'est aujourd'hui une certitude.

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