Skrela : "Rassurant"

Par Rugbyrama
  • David Skrela France 2010
    David Skrela France 2010
Publié le Mis à jour
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Titularisé à l'ouverture pour le test à la Plata contre l'Argentine A, David Skrela n'est pas tombé dans le piège que le staff tricolore craignait. Le joueur du Stade toulousain s'en satisfait mais ne tombe pas dans l'optimisme béat. Et déclare "qu'il ne faut surtout pas s'enflammer".

Vous attendiez-vous à contexte aussi éloigné des tests internationaux ?

David SKRELA : Oui. J'étais déjà venu ici il y a quelques années avec l'équipe de France des moins de 21 ans. Je connaissais le stade, je savais que ce serait aussi pittoresque. Avec le temps, il était sur que le terrain serait mouillé, le ballon glissant. Il y a quand même eu trente minutes de qualité. Sauf que la fin de match fut approximative donc un peu décevante.

Retirez-vous des enseignements de cette victoire ?

D.S. : On se devait de gagner après la déconvenue du Cap et retrouver quelques automatismes. C'était la victoire avant tout et nous avons su marquer quarante points.... C'est bien. Mais il ne faut pas s'enflammer. Il faudra être bien meilleurs la semaine prochaine.

Pensiez-vous que les Argentins souffriraient autant physiquement ?

D.S. : Sur ce plan là, on ne savait pas trop à quoi s'attendre. On connaissait quelques joueurs mais pas la majorité. En prenant le match par le bon bout, en imposant de suite une grande pression aux Argentins, on les a amené à lâcher psychologiquement. Et puis, il y avait quand même une différence de niveau.

Quelles étaient vos consignes à l'ouverture ?

D.S. : Les consignes que j'ai reçues étaient valables pour l'ensemble de l'équipe : il fallait être plus agressifs, plus consistants que face aux Springboks. On l'a été même si le niveau était moindre. C'est rassurant. Il nous reste maintenant huit jours pour préparer le test qui va clôturer la saison.

Pensez-vous avoir marqué des points ?

D.S. : Je ne sais pas. Réponse à l'annonce de l'équipe. C'était un match piège parce que les Argentins ne nous étaient pas supérieurs. Il fallait donc réaliser un bon match, imposer beaucoup d'intensité et on a su le faire. Je verrai pour le dernier test comment ça a été perçu. Mais je le répète, l'opposition contre les Pumas sera d'une toute autre nature.

Comment s'est décidé le choix du buteur entre vous et Dimitri Yachvili ?

D.S. : Il n'y a pas eu facteur particulier. On a décidé dans la journée et j'ai effectivement commencé à buter en prenant la première pénalité. Tout n'a pas été parfait d'autant que je n'ai pas eu des transformations faciles en fin de match.

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