Laporte : "Qu'ils se surpassent"

Par Rugbyrama
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Le sélectionneur tricolore Bernard Laporte fait le point à deux jours du premier test des Tricolores contre l'Angleterre. Il attend que ses joueurs donnent le meilleur d'eux mêmes et évoque les enjeux des matchs de préparation.

Beaucoup disent que le résultat de ce Angleterre-France importe peu. Qu'en pensez-vous ?

Bernard Laporte.- Un joueur de rugby entre toujours sur un terrain pour s'engager. Après, c'est sûr qu'il n'y a pas de pression du résultat parce qu'il ne s'agit pas d'une compétition. La compétition en fait est interne, entre les joueurs. Et c'est bien. Ce n'est pas le résultat en lui-même qui nous fera gagner ou perdre le 7 septembre. C'est un match de préparation. Il sera suivi de deux autres rencontres qui permettront aux joueurs de retrouver tous les ingrédients de la compétition pour préparer le premier match du Mondial.

Qu'attendez-vous de vos joueurs ?

B.L.- On attend de retrouver notre rythme, de voir ce qu'on a mis en place offensivement et défensivement. On attend des joueurs qu'ils se surpassent, qu'ils sortent de l'ordinaire. C'est évident, comme à tout match, on veut voir des joueurs performants.

Comment sentez-vous le groupe des 22 retenus?

B.L.- Je le sens bien. Les joueurs se sont bien entraînés, ils ont envie de jouer, c'est évident après ces six semaines de préparation. Les Anglais aussi ont envie de jouer, on les a senti très en forme et très affûtés.

En 2003, vous aviez affronté la Roumanie puis l'Angleterre en matchs de préparation. Cette fois, ce sera peut-être un peu plus difficile avec le Pays de Galles également. Etait-ce voulu ?

B.L.- Ce qui est bien, c'est que sur ces trois matchs, nous allons pouvoir faire jouer tout le monde. Je ne vois pas tellement de différence par rapport à 2003. C'est le même contexte, nous sommes à un mois de la compétition.

N'avez-vous pas peur que les joueurs n'aient pas 80 minutes dans les jambes après toute cette préparation physique ?

B.L.- Non justement. Il y a eu quatre semaines lourdes au niveau de la charge de travail mais ces deux dernières semaines, ça va mieux. Les joueurs sentent qu'ils ont plus de vivacité aujourd'hui, ils se sentent plus légers et ont donc plus de gaz. C'était fait pour.

Attendez-vous plus de Chabal que les autres ?

B.L.- On attend qu'il soit bon, c'est tout. Qu'il soit fort en mêlée, qu'il apporte sa puissance autour des rucks, qu'il soit performant et qu'il trouve des repères rapidement. On ne se fait pas de souci. Il nous tarde de le voir. Quand je lui ai posé la question de jouer deuxième ligne, je n'ai senti aucune inquiétude. Si ça n'avait pas été le cas, nous n'aurions pas pris de risque.

Parlez-vous, au sein du groupe France, de l'engouement qui monte autour de l'événement?

B.L.- On ne peut pas dire qu'on en parle beaucoup. Nous avons passé notre dernier week-end dehors la semaine dernière et on a senti que de plus en plus les gens s'y intéressent. Les télévisions font bien leur boulot, la presse en parle beaucoup. Nous sommes fiers pour le rugby, c'est bien qu'il atteigne cette notoriété. Pour que ce soit un sport médiatique, il faut se mettre en avant. C'est pour ça que c'est bien qu'on parle de Michalak, Dominici ou Chabal. Ils valorisent leur sport et c'est bien pour le rugby.

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