Et Jules Favre revit le Kodokan à Tokyo…

Par Rugbyrama
  • Jules Favre (France).
    Jules Favre (France).
  • Une délégation tricolore conduite par William Servat (entraîneur des avants) et Bernard Viviès (manager) a donc rejoint le Kodokan de Tokyo afin d’y être initiée au judo.
    Une délégation tricolore conduite par William Servat (entraîneur des avants) et Bernard Viviès (manager) a donc rejoint le Kodokan de Tokyo afin d’y être initiée au judo.
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XV DE FRANCE - Avant d’opter pour le rugby, l’attaquant du Stade rochelais Jules Favre a pratiqué le judo. Jeudi matin, la délégation tricolore l’a même conduit à un endroit qu’il connaissait déjà fort bien…

Jeudi matin, une délégation tricolore conduite par William Servat (entraîneur des avants) et Bernard Viviès (manager) a donc rejoint le Kodokan de Tokyo afin d’y être initiée au judo, un art martial qui a vu le jour en 1882 (en s’appuyant sur les techniques de combat des samouraïs) dans cette salle mythique de la capitale du Japon.

Là-bas, le double champion olympique des JO de Sidney Kosei Inone, dont le fils est rugbyman, a expliqué à la quinzaine de Tricolores présents (Thibaud Flament, Nolann Le Garrec, Thomas Lavaul, Rémi Picquette, Matthias Haddad…) les rudiments du judo et passé la partie théorique, les Bleus se sont volontiers prêtés au jeu, enchaînant exercices d’équilibre et combat rapproché.

Une délégation tricolore conduite par William Servat (entraîneur des avants) et Bernard Viviès (manager) a donc rejoint le Kodokan de Tokyo afin d’y être initiée au judo.
Une délégation tricolore conduite par William Servat (entraîneur des avants) et Bernard Viviès (manager) a donc rejoint le Kodokan de Tokyo afin d’y être initiée au judo.

Jules Favre : "On était venu se faire taper dessus..."

Au Kodokan, un Tricolore était néanmoins plus à l’aise que les autres. De fait, l’attaquant du Stade rochelais Jules Favre a pratiqué le judo dix ans durant et termina même son aventure martiale avec, autour des reins, une ceinture noire. "J’ai débuté le judo à 5 ans, nous disait-il jeudi matin, au Kodokan. J’avais un niveau honnête, j’ai même fait partie du pole France de Besançon, avant de rejoindre définitivement le rugby."

Et pour l’anecdote, Favre avait déjà visité le Kodokan de Tokyo il y a une dizaine d’années, avec son club de l’époque. "On était venu se faire taper dessus, plaisante-t-il à présent. J’avais 15 ans et les judokas japonais que j’ai affrontés ce jour-là devaient en avoir 12. Ils nous avaient pourtant mis à l’amende… Plus sérieusement, c’est génial de pouvoir revenir ici, dans cet endroit si solennel, si emblématique du judo. Et puis, Kosei Inone est une vraie légende".

Grâce à la discipline, le joueur Rochelais dit avoir considérablement appris sur lui-même ou sur la façon de se comporter, vis à vis d’autrui : "J’y ai gagné en éducation, en savoir-vivre, conclut-il à présent. Et puis, on ne se plaint jamais, au judo. Ce sport forge les caratères".

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