Nallet: "Les exploits, ça arrive !"

Par Rugbyrama
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En bon capitaine, Lionel Nallet croit dans les chances du XV de France de battre l'Australie samedi. Pour cela, le deuxième ligne sait ce qu'il faut faire, à l'image des Irlandais qui ont inquiété les Wallabies. Il revient également sur son association av

Croyez-vous vraiment aux chances du XV de France ?

Lionel Nallet: Depuis lundi, on s'est vraiment mis dans la préparation du match. Et dans toutes les discussions qu'on a eues, il a toujours été question de se demander ce qu'on allait faire pour gagner. On ne s'est jamais questionné sur ce qu'il faudrait faire pour ne pas ramasser. Dans cette équipe, il y a des joueurs qui reviennent, d'autres qui arrivent et je ne crois pas qu'ils aient envie de passer un sale moment pour leur retour ou leur première sélection.

Comment trouvez-vous les joueurs ?

L.N: Avec les entraîneurs, on a voulu que chacun se sente bien. Le staff a été très clair dès le début en expliquant que personne ne jouerait sa tête. Les joueurs ne sont pas du tout stressés. Il faut maintenant ne plus penser au contexte et insister sur l'envie et la hargne qu'on pourra mettre sur le terrain. On a encore beaucoup parlé d'état d'esprit, parce qu'on n'aura eu qu'une semaine pour préparer ce match. Quand on voit en club, le temps qu'il faut pour mettre tout un tas de chose en place, il ne faut pas rêver à davantage. Et encore, je trouve qu'on s'adapte relativement vite.

Battre l'Australie samedi, ce serait un exploit...

L.N: Oui, mais les exploits, ça arrive !

Allez-vous aborder le premier et le deuxième test de la même manière ?

L.N: Non, pas tout à fait. Sur l'état d'esprit, oui, ce sera la même chose. Après, il y aura des réglages à faire par rapport au premier match. Avec un intervalle aussi court, le match de Brisbane ne sera pas abordé de la même manière. Il y a aura certainement des points de détail à modifier.

Qu'avez-vous pensé des Australiens, difficiles vainqueurs de l'Irlande il y a quinze jours ?

L.N: Ils ont été mis en difficulté par les Irlandais. Ceux-ci leur ont posés beaucoup de problèmes parce qu'ils ont été très agressifs en défense, ils les ont étouffés, au niveau du combat devant. A partir de là, les Australiens ont pu un peu moins enchaîner. Il n'y a que cinq ou six actions dans le match où ils arrivent à conserver le ballon et à avoir des libérations de balles très rapide. Et c'est là qu'ils parviennent à marquer. Les Irlandais nous ont donc montré la voie pour les contrer. Il faudra les perturber sur les libérations. C'est un point fort chez eux et quand ils sont contestés là-dessus, ça leur cause des soucis.

Pensez-vous que les Australiens ont pu être déstabilisés par le retour aux anciennes règles?

L.N: Peut-être... Ils ont été beaucoup pénalisés par l'arbitre sur le jeu au sol. Est-ce que ça les a réellement perturbés ? Je ne sais pas... Si ça a perturbé quelqu'un, c'est Smith, puisque c'est surtout lui qui a été sanctionné. Mais bon, ces règles-là ne datent pas non plus d'il y a dix ans...

Un mot sur votre association avec Sébastien Chabal en deuxième ligne ?

L.N: J'ai joué un seul match avec lui, lors de la Coupe du monde, face à la Namibie. Moi, ça me va très bien. Je vais pousser à droite et Seb à gauche parce qu'il a moins l'habitude ces efforts-là. Je ne me suis jamais dit que j'allais connaître des problèmes en étant à côté de lui. Au contraire, ça me fait plaisir de jouer avec lui parce qu'on se connaît depuis longtemps et qu'il est un ami.

L'avez-vous conseillé sur la spécificité du poste ?

L.N: On verra surtout sur le terrain. Pour le moment, je ne lui ai parlé que du jeu mis en place et de ce que le staff attend de la deuxième ligne. Outre le rôle sur les mêlées et les touches, les entraîneurs veulent qu'on se déplace, qu'on vienne jouer dans le sens, qu'on l'utilise un maximum. J'ai par exemple dit à Seb qu'en sortant de mêlée ou de touche, il fallait partir jouer dans le sens. Pour ça, on se partagera le terrain. Quand il y aura un départ côté gauche, c'est lui qui ira déblayer. A droite, ce sera moi.

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