2010 en France (1/2)

Par Rugbyrama
  • Victoire Equipe de France - 20.03.2010
    Victoire Equipe de France - 20.03.2010
  • Joie de Toulouse - Toulouse - Biarritz - Finale de la Heineken Cup
    Joie de Toulouse - Toulouse - Biarritz - Finale de la Heineken Cup
Publié le Mis à jour
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En cette fin d'année, notre site vous propose de revenir sur les principaux faits de 2010. Premier volet avec les événements qui ont marqué l'Hexagone ces derniers mois. Retrouvez le grand chelem des Bleus, le sacre européen de Toulouse ou les supensions d'Attoub et Dupuy dans la première partie.

. Les fourchettes parisiennes

C’est l’histoire d’un match de H Cup cauchemardesque pour le Stade français. Outre la défaite encaissé devant l’Ulster en décembre 2009 (23-13), deux joueurs étaient cités pour des "fourchettes" sur le troisième ligne irlandais Stephen Ferris. Le pilier David Attoub et le demi de mêlée international Julien Dupuy risquaient gros. La commission de discipline de l’ERC ne les a pas épargnés. Le verdict tombait début janvier. Attoub, reconnu coupable, écopait de 18 mois de suspension (soit 70 semaines). Son coéquipier, Julien Dupuy, voyait sa peine atteindre les 24 semaines. Les deux Parisiens n’ont pu par conséquent terminer la saison avec le club parisien. Car leur suspension s’appliquait à toutes les compétitions. Le club du président Guazzini a fait appel. Seule la sentence envers David Attoub diminuait, passant à 52 semaines. Si Julien Dupuy refoulait les pelouses avec l’équipe de France A au mois de juin, David Attoub a rongé son frein jusqu’au 18 décembre dernier. Des peines très lourdes à l’égard de joueurs français. Qu’en sera-t-il du deuxième ligne anglais de Gloucester, Dave Attwood, qui a marché volontairement sur le visage du pilier rochelais Petrisor Toderasc alors au sol en Challenge européen ?

. Le grand chelem des Bleus

L’année 2010 débutait de la meilleure des manières pour le XV de France. Avec cinq victoires dans le Tournoi des 6 nations, la France décrochait son neuvième grand chelem. Le premier pour le sélectionneur Marc Lièvremont. Les Bleus réussissaient deux belles performances à l’extérieur, s’imposant en Ecosse (18-9) en ouverture du Tournoi puis au pays de Galles (26-20). Pour la dernière journée, l’Angleterre offrait une grosse résistance aux Bleus mais la botte de Morgan Parra permettait au XV de France se s’imposer de justesse (12-10). Le demi de mêlée clermontois, excellent durant la compétition, terminait même meilleur réalisateur, ex-aequo avec le Gallois Stephen Jones (61 points). Les satisfactions s’avéraient nombreuses pour les Français notamment dans le secteur de la mêlée fermée où la première ligne Domingo-Servat-Mas faisait des ravages. A dix-huit mois du Mondial, la France engrangeait une confiance capitale. Six mois plus tard, la donne n’allait plus être la même…

. La quatrième étoile de Toulouse

Le 22 mai, date bénie dans la ville rose qui a définitivement consacré le Stade toulousain au sommet de l'Europe. En s'imposant 21-19 contre Biarritz au Stade de France, le club haut-garonnais remportait son quatrième titre en H Cup après ceux de 1996, de 2003 et de 2005. Une semaine après leur élimination par Perpignan en demi-finale du Top 14, les Toulousains avaient trouvé les ressources pour sauver leur saison. Malgré une entame biarrote et un match peu flamboyant dans l'ensemble, ils avaient axé leur victoire sur une belle domination en mêlée et une maîtrise impressionnante. "Un titre de champion d'Europe, c'est comme un rêve", confiait, à chaud, le capitaine Thierry Dusautoir quelques minutes après avoir brandi la Coupe. Avant d'ajouter : "On peut dire que le Stade toulousain est une grande équipe européenne, si ce n'est l'équipe européenne. Quatre titres, six finales, c'est énorme. Ces statistiques parlent d'elles-mêmes." Personne n'a fait mieux effectivement. La plus belle équipe d'Europe est bel et bien française.

Joie de Toulouse - Toulouse - Biarritz - Finale de la Heineken Cup
Joie de Toulouse - Toulouse - Biarritz - Finale de la Heineken Cup

. Montauban en Fédérale 1

Le 24 avril dernier, le MTG XV s'imposait 22-8 sur son terrain contre l'Aviron bayonnais et obtenait par-là même son maintien sportif dans le Top 14. Une victoire seulement symbolique toutefois pour les Tarn-et-Garonnais, qui se voyaient signifier leur relégation administrative six semaines plus tard. Tout sauf une surprise... Car le club avait traîné comme un boulet ses soucis d’argent tout au long de la saison. Surveillé de très près par la DNACG, il ne passait pas une semaine sans noircir les colonnes des journaux à ce sujet. Le président Patirck Vianco a beau avoir imaginé toutes sortes de solutions afin de mettre les finances à flots (entre 1 et 2M d’euros de trou dans le budget), aucun accord n'a été trouvé entre les politiques, les responsables sportifs et les investisseurs. Et ce sont le sportif qui a payé. Le 10 juillet, le comité directeur de la FFR officialisait l'engagement du MTG XV, devenu USM, en Fédérale 1. Le rugby pro venait de faire une nouvelle victime...

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