Gérard : "C’est un cauchemar"

  • Pro D2 - David Gérard, manager de Montauban, face à Rouen
    Pro D2 - David Gérard, manager de Montauban, face à Rouen
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PRO D2 - Après un début de match canon où les Montalbanais avaient tout pour s’offrir une victoire, tout à basculer en faveur des visiteurs du jour à l’heure de jeu. Une défaite cruelle pour l’USM quand Grenoble réussit à créer l’exploit. En conférence de presse, David Gérard, entraîneur de Montauban, revient sur cette troisième défaite consécutive qui place les siens dans la zone rouge.

Vous aviez le match bien en main et tout bascule à l’heure de jeu. C’est forcément beaucoup frustration ?

C’est un cauchemar. À partir du moment où on perd Quercy sur le carton jaune, on enchaîne les blessures. C’est la première fois de ma carrière que je me retrouve à ne plus pouvoir faire de changements. À la fin c’était très compliqué. On a été obligé de faire monter les trois-quart en troisième ligne. C’est le scénario catastrophe. On a le contrôle du match pendant soixante bonnes minutes et ensuite on encaisse des points rapidement mais il n’y a pas le feu au lac pourtant… (il coupe). Deux fautes, des mauvais choix. C’est frustrant parce que tu fais ce qu’il faut pendant soixante minutes mais cela ne suffit pas à gagner des matchs en Pro D2. Peut-être qu’on s’est vu trop beaux. Aujourd’hui on joue le maintien donc il va falloir se retrousser les manches, se parler, se dire les vérités et puis avancer.

Comment sentez-vous votre effectif ?

On a tous pris un coup sur la tête ce soir. Je n’ai pas trop envie d’épiloguer, c’est déjà assez dur mais il faut prendre conscience que nous ne pouvons pas lâcher un match sur le dernier quart d’heure parce que c’est soixante minutes de grosse qualité que tu balaies d’un coup de main. On ne peut pas accepter ça.

Vous êtes en position de relégable, maintenant il faut réagir ?

On va très rapidement regarder la vidéo et regarder ce qui ne va pas. Pointer les mecs qui s’engagent moins que les autres. Il y a aussi ça. On attend plus de l’équipe et moi le premier. On se remet en question en permanence. Mais cela ne suffit pas, aujourd’hui il faut gagner des matchs. On va se resserrer parce que c’est dur et cela va être dur. C’est terrible de se retrouver dans cette situation.

Il y avait beaucoup de pression avant ce match, peut-être trop ?

La pression on l’a, c’est un championnat professionnel. Mais au-delà de la pression quand à la mi-temps tu as tant d’avance il suffit d’être dans le contrôle et maîtriser ton match. Ce carton jaune arrive vite. Tu te mets à douter et comme toute équipe qui est en manque de confiance, tu perds les pédales du match. Ça fait trois matchs qu’on fait ça. On a perdu beaucoup de collisions dans les 22 mètres. Au-delà de s’énerver, il faut qu’on tire des enseignements rapidement. On se cache des moments où on peut être heureux.

Vous parlez des nombreuses blessures, cela ne vous a pas aidé sur la fin de match…

Les blessures se sont enchaînées sans comprendre pourquoi. Un coup l’épaule, un coup le genou, un coup la cheville. (Il souffle). Cela n’explique pas tout… Je parlais à voix haute et je le disais, c’est un cauchemar. Cela n’enlève pas la victoire aux Grenoblois. On n’est pas en confiance, on perd le contrôle, personne n’est à son poste tout le monde veut aider l’autre. La base c’est de tuer un match et quand tu es en position de le tuer il faut le faire mais là on le paye cash.

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