Galarza : "Je vais essayer d’être un leader par l’exemple"

  • Pro D2 - Mariano Galaraza (Aviron bayonnais)
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Pro D2 - Promu capitaine de l’Aviron bayonnais cet été, le deuxième ligne argentin Mariano Galarza revient sur sa nomination et évoque ce qu’il apprécie, dans ce rôle.

Mariano, vous avez été nommé capitaine de l’Aviron cette saison. Comment cette décision a-t-elle été prise ?

Nous avons commencé à parler de ça avec Yannick pendant l’intersaison. C’était une possibilité. Il m’a fait cette proposition. J’ai réfléchi un peu avec ma famille et je l’ai acceptée, voilà tout. Au début, je ne m’y attendais pas. Ce n’était pas une chose que je recherchais. Quand il m’en a parlé, j’ai été honoré. Après quelques années ici, j’ai pu voir l’importance qu’a l’Aviron bayonnais sur la ville, sur la vie des supporters. Avec tous les joueurs et leaders qu’on a, la qualité humaine et rugbystique de notre groupe, c’est une très grosse responsabilité. Quand on voit comment Bayonne vibre avec le rugby et toute la passion autour, c’est un honneur d’être capitaine de ce club.

Ressentez-vous plus de pression au quotidien, maintenant que vous portez ce brassard ?

Oui, mais vous savez, j’ai presque 35 ans maintenant. J’ai vécu beaucoup de choses dans le rugby. Ce rôle, je le prends avec beaucoup de responsabilités, mais je veux en profiter. Je le prends donc très positivement. Nous avons un très bon groupe, nous sommes tous copains et coéquipiers. Nous voulons que tout marche bien, donc mon rôle n’est pas compliqué.

A-t-il été difficile de succéder à Jean Monribot ?

J’ai parlé avec Jean, qui est un mec que je respecte beaucoup. Nous avons une très bonne relation. Il sait ce que je pense de lui et même s’il n’est pas capitaine, il fait partie des leaders du groupe, il n’y a aucun doute. J’ai besoin de lui pour l’équipe.

Fondamentalement, qu’est-ce que ce rôle change dans l’approche de vos matchs ?

Il faut que je sois plus au courant de ce dont l’équipe a besoin, de notre adversaire, de notre état. C’est important de sentir l’équipe, de savoir comment nous sommes à chaque moment de la semaine, de connaître les points qu’il faut améliorer.

Prenez-vous en charge le discours d’avant-match ?

Oui, mais ça ne me met pas plus de pression que ça. C’est juste l’aboutissement du travail qui a été fait pendant la semaine. Le discours, ce n’est pas une chose compliquée, surtout que d’autres leaders parlent aussi. C’est un bon moment à vivre, dans le rugby.

Nous, les Argentins, vivons le rugby de façon très similaire à la vôtre, avec beaucoup de passion

Quel type de capitaine êtes-vous ?

Je crois que le capitaine doit donner l’exemple sur le terrain. J’espère le faire cette année. C’est mon objectif principal. Ensuite, je pense qu’un capitaine doit être positif. Je ne suis pas un mec qui crie beaucoup. Je vais donc essayer d’être un leader par l’exemple.

Avec ce rôle, vous devez plus communiquer avec l’arbitre. Appréciez-vous cette tâche ?

Oui. Je crois que c’est important d’avoir une bonne relation entre le capitaine et l’arbitre. Il ne faut pas trop lui parler et le laisser travailler. Des fois, il se trompe et c’est normal.

Vous parlez français, espagnol et anglais. Ceci vous permet de pouvoir échnager avec tous vos coéquipiers, sans la barrière de la langue…

C’est bien, car je peux transmettre des messages à tout le monde. Il faut que j’améliore mon français. J’ai donc repris les cours et j’espère, à la fin de la saison, qu’il sera encore meilleur.

Aviez-vous déjà été capitaine, dans votre carrière ?

Oui, je l’ai été pendant une saison en Argentine "Pampas XV". C’était comme la deuxième équipe nationale.

Vous inspirez-vous de certains grands capitaines ?

Oui, des grands capitaines comme Agustín Creevy, Juan Martín Fernández Lobbe. Ce qui est bien, c’est que nous, les Argentins, vivons le rugby de façon très similaire à la vôtre, avec beaucoup de passion. Nous y mettons notre corps, nous y mettons tout et je crois que les Français et les Argentins ressentons le rugby de la même façon.

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