Malgré une situation quasiment désespérée, Bourgoin va s’accrocher jusqu'au bout

  • Le CSBJ ne compte pas baisser les bras
    Le CSBJ ne compte pas baisser les bras
  • Le groupe de Bourgoin autour de Richard McClintock, le manager
    Le groupe de Bourgoin autour de Richard McClintock, le manager
  • Les joueurs de Bourgoin entrent sur la pelouse
    Les joueurs de Bourgoin entrent sur la pelouse
  • Gregory Puyo et les Berjalliens sont décidés à se battre
    Gregory Puyo et les Berjalliens sont décidés à se battre
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PRO D2 - Alors que la victoire avant la trêve face à Aurillac avait redonné du baume au cœur au CSBJ, dernier, le retrait de 8 points décidée par la DNACG a repoussé le club nord-isérois, qui a fait appel, à 17 points d’Albi. Loin de se laisser abattre, habitués des situations complexes, les Berjalliens assurent qu’ils n’ont plus rien à perdre et vont tout faire pour s’en sortir.

L’éclaircie aura été de courte durée. Le 16 décembre, Bourgoin l’emportait face à Aurillac (20-3) et mettait fin à une série de neuf défaites. Un beau cadeau de Noël avant l’heure. Et surtout une occasion de croire encore au maintien avec seulement quatre points de retard sur Béziers, 15e, et neuf sur Albi, premier non relégable, deux équipes que le CSBJ recevra sur la phase retour. Mais au lendemain de Noël, le club isérois apprenait qu’il était pénalisé d’un retrait de huit points au classement par la DNACG.

Cotte : "Sur le terrain, il faut qu’on montre de quoi on est capable"

On imaginait alors que c’était un énorme coup de massue que les Berjalliens avaient reçu sur la tête. Ceux qui sont au club depuis plusieurs années assurent que non. La force de l’habitude sans doute.

Pour les nouveaux peut-être. Personnellement, je commence à avoir un peu l’habitude, nous a confié le troisième ligne Théophile Cotte. Ça ne m’a pas chagriné plus que ça vu que c’est comme ça depuis quatre ans. Les deux semaines de (trêve) nous ont fait du bien. Mentalement, on a pu se régénérer. Maintenant, il faut se remettre au boulot. Nous, c’est sur le terrain qu’il faut qu’on montre de quoi on est capable, parce qu’on ne l’a pas encore fait depuis le début de la saison.

Le groupe de Bourgoin autour de Richard McClintock, le manager
Le groupe de Bourgoin autour de Richard McClintock, le manager

Le trois-quarts centre Grégory Puyo ajoute : C’est sûr que quand on l’apprend, ça fait bizarre mais on commence à être habitués d’apprendre des mauvaises nouvelles en vacances. On a vite eu un message de la part du staff pour nous expliquer un peu plus les choses. On lui fait confiance, j’espère que ça se passera bien (l’appel, ndlr). Chacun son boulot. Le nôtre, c’est de rapporter des points sur le terrain. À nous de prouver sur le terrain qu’on mérite d’être en Pro D2.

Les Berjalliens se veulent combatifs malgré la situation qui les voit actuellement compter 17 points de retard sur les Albigeois. Si on commence à avoir un état d’esprit négatif, on ne s’en sortira pas. On a déjà du retard donc si on commence à marmonner dans notre coin à se dire que c’est fini, ce n’est même plus la peine de jouer, on va en prendre 50 tous les week-ends. Ce n’est pas dans notre ADN. On va s’accrocher jusqu’au bout. On va essayer de faire du bon jeu, de s’envoyer tout simplement en prenant du plaisir avec du combat tous ensemble. C’est ce qu’on aime faire et ce qu’on va faire, affirme Grégory Puyo.

Les joueurs de Bourgoin entrent sur la pelouse
Les joueurs de Bourgoin entrent sur la pelouse

On a huit points de moins, pour le moment, c’est pire. On était déjà pas bien. Maintenant, c’est clair qu’on n’a plus rien à perdre, il faut vraiment qu’on joue libéré, prolonge Théophile Cotte.

L’exemple tarbais

Bourgoin peut s’inspirer de l’exemple de Tarbes. Les Tarbais ont certes été rétrogradés en Fédérale 1 la saison dernière mais sportivement, ils avaient réussi à se maintenir malgré là aussi un contexte très compliqué. Il reste 15 matches, on sait qu’il faut en gagner un paquet. On part sur nos performances sportives, nos entraînements qui depuis lundi (la reprise) sont sérieux et bons. On a engrangé de la confiance contre Aurillac. On se dit aussi qu’à l’extérieur, depuis un petit moment, ça ne va pas trop. Il va falloir remettre les points sur les "i" dès vendredi à Colomiers (20h) parce qu’on a un mois de janvier avec trois déplacements (avec Dax et Agen, ndlr) en quatre journées. Il faut réaliser un gros match à Colomiers pour se prouver qu’on peut embêter une équipe de tête chez elle et qu’on est capables de tout, harangue Grégory Puyo.

Gregory Puyo et les Berjalliens sont décidés à se battre
Gregory Puyo et les Berjalliens sont décidés à se battre

On a assez de regrets, assez de points perdus sur la première partie de saison. Il faut lâcher les chevaux, conclut le trois-quarts centre du CSBJ. Tout ne sera pas rose sur la deuxième moitié de championnat, mais il faut franchir les difficultés ensemble et arriver au bout. On fera les comptes en mai. Les Berjalliens n’ont jamais renoncé dans l’adversité. Ils entendent le montrer une nouvelle fois.

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