Après Pau, c'est Perpignan qui met Biarritz K.O debout

  • Henri Tuilagi, le troisième ligne de Perpignan, contre Biarritz - 8 février 2015
    Henri Tuilagi, le troisième ligne de Perpignan, contre Biarritz - 8 février 2015
Publié le Mis à jour
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Comme le week-end passé contre Pau, le BOPB a reçu une leçon d'un concurrent direct à la montée en Top 14. A Perpignan, l'Usap a passé pas moins de six essais aux Basques pour l'emporter largement avec bonus offensif (48-15) et retrouver la deuxième place du classement.

L'Usap a frappé un grand coup en s'imposant 48 à 15 face au BOPB, un adversaire direct pour la montée! Hésitants en première période, les Catalans ont su patienter et se servir du vent pour mettre la pression sur des Basques débordés. Débordés et surtout trop généreux puisqu’ils ont littéralement offert deux essais aux Sang et Or. Perpignan réalise la bonne opération de cette journée puisque Agen et Albi ont également chuté… L’Usap s’installe plus que confortablement à la deuxième place

Le BO regrettera longtemps cet acte manqué: cette domination en mêlée fermée qui n’a pas apporté les points et la sérénité escomptés. Ce BOPB semblait costaud dans le premier acte mais a manqué de patience, confondant vitesse et précipitation au moment d’enfoncer le clou. Biarritz n’a jamais su poinçonner son adversaire au moment opportun. L’Usap, dans ce contexte défavorable, a réussi à faire le dos rond et attendre la fin de l’averse. La botte de Bousquet permettant même aux Catalans de mener 12 à 3 à la pause. Pas volé certes mais plutôt flatteur…

Un bonus offensif sûrement innatendu

En effet l’Usap a par moment semblé manquer de puissance en mêlée et dans les groupés pénétrants mais a largement compensé ce déficit dans les zones de ruck. Moins de puissance mais plus de mobilité et de réactivité qui ont permis aux Catalans de remporter la guerre des contests. Cela s’est traduit dans le jeu par une plus grande vitesse d’exécution.

Pris de vitesse, Les Basques ont été contraints d’enrayer les actions de manière illicite. Le carton jaune infligé à Evans a sonné comme le début de la fin. A 14 contre 15, Biarritz a encaissé dix points et s’est fissuré petit à petit. La réaction d’orgueil, deux essais, n’aura servi à rien. Car ces sursauts ont été suivis de deux cadeaux, deux offrandes généreusement accordés aux attaquants de l’Usap toujours à l’affût. Les Catalans ont eu le mérite de ne pas relâcher la pression jusqu’à obtenir un bonus offensif auquel ils n’avaient probablement pas songés avant le coup d’envoi. Calé à la deuxième place, Perpignan va aborder plus sereinement la dernière ligne droite. Biarritz, au contraire, semble dans le dur…

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