Ninard : "Se racheter"

Par Rugbyrama
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Le Stade rochelais n’aura pas la partie facile à Pau dimanche, d’autant qu’il reste sur une défaite à domicile contre l’Union. Les Maritimes, qui ont perdu une belle occasion de prendre la deuxième place, sont en quête de rachat comme l’affirme l’ailier Florian Ninard.

Comment se sont passées les vacances ?

Florian NINARD : On ne peut pas vraiment parler de vacances puisque nous avons seulement eu quatre jours. Lundi, mardi et mercredi dernier, le staff a fait quelques mises au point sur la défaite contre Bordeaux. Ce n'est pas une conséquence de ce revers, c'était prévu comme ça. Mais c'est vrai que les quatre jours de repos ont permis de couper quand même. Le fait de ne pas jouer a fait du bien physiquement.

Vous n'éprouviez pas le besoin de bénéficier d'une semaine de repos complète ?

F.N. : Non, nous bénéficions de nombreux temps de repos tout de même. C'est bien aménagé alors nous n'avions pas vraiment besoin de souffler plus que ces quelques jours. En plus, la reprise lundi a été assez ludique. C'est justement très bien que nous ayons eu ces trois jours de travail après la défaite. C'était très instructif. Cela nous a permis de la comprendre et de l'évacuer pour avoir complètement la tête à Pau aujourd'hui.

Quels enseignements en avez-vous tiré ?

F.N. : Le principal enseignement, c'est que nous nous sommes trop concentrés sur l'Union. Certains peuvent croire que nous les avons pris de haut mais c'est l'inverse qui s'est produit. Nous nous sommes répété qu'il fallait faire attention, que cette équipe ne nous convenait pas et que nous avions perdu à domicile la saison dernière, alors nous n'avons pas abordé la rencontre sereinement. Si nous étions restés fixés sur notre jeu, comme cela a été le cas contre le Racing par exemple, nous aurions pu mettre en place notre jeu et ne pas connaître une telle déception.

Et sur le plan du jeu ?

F.N. : Nous retenons principalement qu'il faut de la discipline. Les petites fautes nous ont coûté cher. Mais c'est surtout le mental qui nous a fait défaut. Nous aurions dû nous montrer plus confiants en nos forces et plus conquérants.

Ce sera l'état d'esprit que vous afficherez samedi à l'occasion de votre déplacement à Pau ?

F.N. : Complètement. Pau, ce sera un autre combat. C'est une équipe qui a grandi depuis le début du championnat et qui reste sur une victoire à Aurillac. Il y aura beaucoup d'enjeu sur cette rencontre parce que la Section peut arriver dans le trio de tête en cas de victoire. A nous d'être au rendez-vous. Nous sommes très déçus d'avoir laissé filer la deuxième place contre Bordeaux alors nous voulons nous racheter et prouver que nous valons mieux que cette défaite. Il faut s'en servir pour rebondir.

La victoire semble presque obligatoire...

F.N. : C'est l'objectif de chaque match évidemment, mais le staff ne nous met pas plus de pression que ça. Il nous demande juste de donner le maximum. Si nous sommes au maximum de notre potentiel à Pau, nous ne serons pas loin de la vérité et la victoire en découlera naturellement.

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