Bourg à l'heure

Par Rugbyrama
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Bourg-en-Bresse, promu de Fédérale 1, poursuit sa préparation, que la défaite devant Bourgoin (6-35) n’a pas vraiment perturbée. A trois semaines du coup d’envoi du Pro D2, l’USB avance petit à petit.

35-6, c'est ce qu'on appelle communément "une branlée". Mais à Bourg-en-Bresse, on se satisfait (dans une certaine mesure) de ce résultat. Perdre de la sorte face à Bourgoin - le Bourgoin du Top 14 qui avait déjà joué deux matchs amicaux -, c'est plutôt bien pour le promu de Fédérale 1. "C'était l'inconnue, la découverte , avoue le capitaine Bertrand Aurignac. Au final, nous avons vu que l'équipe a un beau potentiel. Ce que nous avons travaillé à été assimilé. Il ne faut pas retenir le score, d'autant que nous prenons deux ou trois essais sur pénaltouche et que nous n'avons pas encore travaillé la défense."

Encourageant donc, même si l'équipe n'est pas dupe concernant le chemin qui lui reste à parcourir. "C'est au niveau du rythme que ça a été difficile", reprend le joueur. Malgré les trois semaines de préparation physique effectuées, il y a encore du travail. Au niveau du jeu aussi, l'USB avance petit à petit. "Une dizaine de joueurs sont arrivés. Ils sont très rapides et tirent toute l'équipe vers le haut, explique Bertrand Aurignac. Nous sommes en train de mettre en place notre jeu."

"Maintenir et pérenniser le club en Pro D2"

Il va falloir faire vite néanmoins car il reste un peu moins de trois semaines avant le coup d'envoi du championnat (6 septembre). Deux matchs amicaux sont encore prévus d'ici là, contre Dijon samedi et Grenoble le 29 août, et les joueurs commencent déjà à s'impatienter. Portés par les milliers de supporters, ils ont hâte de se frotter à ce Pro D2 qu'ils ont mis tant de temps à rejoindre. Avec de l'impatience donc, mais un peu d'appréhension aussi. Le deuxième ligne concède : "Tout le monde sait que ce sera difficile mais on ne veut pas redescendre de suite et réduire à néant six ou sept ans d'efforts. Nous voulons maintenir voire pérenniser le club en Pro D2."

Grosse pression donc, même si Bertrand Aurignac estime que le club travaille "sereinement." Car les Bressans savent ce qu'ils ont à faire : "Le mois de novembre sera très compliqué avec quatre déplacements en cinq matchs et deux matchs à la maison, dont un contre le Racing. Alors il va falloir commencer fort et bien gérer les organismes." S'adapter en somme. Blagnac, Gaillac ou Limoges pourraient vous en dire quelque chose.

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