Aurillac vise la pole

Paradoxalement, l'an passé, la première rencontre entre la Rochelle et Aurillac s'est soldée par un échec tandis que le retour avait été bénéfique (large victoire, 42-14). Cette année le choc risque d'être tout autre. Second ex-aequo avec le Racing Métro, Aurillac va tout donner pour dominer les Rochelais et ainsi conserver son statut d'invaincu à domicile. "Ce match arrive à point nommé, dans un contexte positif. L'enjeu reste la première place" .En effet, en remportant le match contre Narbonne, malgré des conditions détestables, le week-end dernier 31 à 9, avec en prime le point de bonus offensif, cette rencontre ne pouvait pas mieux tomber. "Renouer avec l'esprit qui nous habite" demeure, selon le coach, l'objectif principal de cette année. La venue des hommes de Serge Milhas sera à ce titre un excellent test pour savoir si Aurillac a franchi un palier.

"Les saisons se suivent et se ressemblent"

L'an passé, Aurillac avait en effet connu une saison en demi-teinte avec autant de défaites que de victoires à son effectif. Sur les dix premières rencontres, seulement trois défaites étaient comptabilisées, plaçant ainsi le club du Cantal à la quatrième place du classement. A partir de là, l'équipe a connu une descente aux enfers, enchaînant jusqu'à cinq défaites à la suite.

Concluant l'année sur deux échecs, les Aurillacois se retrouvaient dans les profondeurs du classement. L'entraîneur Thierry Peuchlestrade explique ce résultat mitigé de la saison passée par le fait que "le groupe avait bien commencé grâce à la dynamique de la saison précédente (Champion de Fédérale 1 en 2006, ndlr). Cependant, le surnombre de blessés en deuxième phase de championnat a troublé ce bon début".

Pour remédier à ce problème, le club est allé chercher de nombreux joueurs dont des Espoirs de Clermont et a pioché un fort contingent dans son centre de formation. Des nouveaux choix qui se sont avérés efficaces à la vue de ces huit premières journées. "Les saisons se suivent et se ressemblent, du moins jusqu'à présent ! ", constate Thierry Peuchlestrade.

Pourvu que ça dure !