Auch en grand danger

La menace de dépôt de bilan plane telle une épée de Damoclès sur le club du président Bernard Laffitte. Ce dernier organise ce lundi en fin de journée une réunion qu'il qualifie lui-même de la "dernière chance". Le but de cette entrevue avec les joueurs est de tenter de faire baisser la masse salariale de l'ordre de 20%, ce qui représente donc la somme de 650.000&euro. Les joueurs vont se voir demander d'accepter une baisse globale de leur salaire de 250.000&euro. Voilà ce qui va leur être demandé par leur président tout à l'heure...

De là, découlent deux possibilités. Soit les joueurs acceptent et à cette économie s'ajouteraient 250,000&euro qu'apporterait à titre de subvention exceptionnelle Eric Beloussof, patron de Leclerc. Le reste de la somme serait dû à la générosité de dirigeants. Soit ils refusent et alors là, le club auscitain pourrait se retrouver devant l'incapacité de payer les salaires du mois de janvier.

Provale avec les joueurs

Le syndicat des joueurs de Provale, présidé par Sylvain Deroeux, fait savoir qu'il soutiendra la décision des joueurs de refuser la proposition de la direction du club car il estime que "la masse salariale ne doit pas être une variable d'ajustement." Si au terme du rendez-vous de ce soir, les joueurs décident de refuser, le tribunal de commerce de la ville pourrait donc prononcer une procédure de redressement judiciaire, voire de dépôt de bilan et ce dès mercredi.

Aujourd'hui onzièmes du Pro D2 avec un bilan très partagé de sept victoires pour autant de défaites, les Auscitains vivent des heures capitales. Là encore deux solutions : si le club poursuit son activité, il pourrait continuer à jouer en Pro D2 avant d'être relégué en fin d'exercice. Mais s'il devait cesser et arrêter en pleine saison alors tous les matchs joués par le FCA seraient donnés perdus.

Inutile de souligner encore à quel point la réunion de ce soir est donc capitale pour l'avenir du club auscitain.