Oliver : "Un véritable défi"

Comment avez-vous digéré le Mondial et votre défaite contre la France ?

Anton OLIVER : La première semaine a été très difficile à supporter. Je suis rentré chez moi en Nouvelle-Zélande pour oublier cette déconvenue. Quant au résultat et à notre défaite devant les Français, il n'y avait rien à dire. Ce jour-là, les Français étaient trop forts pour les Néo-Zélandais. C'était un match capital, les Français ont su gérer mieux que nous les quatre-vingt minutes.

Pourquoi le choix de Toulon, une équipe de Pro D2 ?

A.O. : Il y a pas mal de choses qui m'ont fait venir ici. La première, c'est que je viens d'une petite ville du sud de la Nouvelle-Zélande où la fierté n'est pas un vain mot. Je retrouve ici cette même vertu. La deuxième chose qui m'a fait venir à Toulon, c'est l'amitié que j'ai avec Tana Umaga, manager général du RC Toulon. Tana est un ami, un copain. Mais je doute fort qu'en tant que patron du club toulonnais, il puisse m'accorder autant d'amitié qu'avant.. Je le comprends et je suivrai ses ordres. En outre, le challenge proposé par le club et surtout par le président est excitant. La montée dans le Top 14 est un véritable défi."

Que pensez-vous de Toulon, en tant que ville ?

A.O. : Je vais apprendre à la connaître. Je vais sortir souvent, bien évidemment en dehors des entraînements et des matches. Je vais aller à la rencontre des gens comme le boulanger et le boucher. C'est là que j'apprendrai le Français, parce que je compte connaître les principaux mots rapidement. Je n'ai pas pu assister à la première rencontre contre Béziers car il y avait des mouvements de grève dans le pays. Je compte jouer non pas contre Blagnac (samedi) mais bien au stade à Mayol contre Oyonnax (le 10 novembre pour la 3e journée, ndlr) si évidemment je suis retenu parmi les vingt-deux.