Wisniewski : "Un mal pour un bien"

Que s"est-il passé samedi contre Agen ?

Jonathan WISNIEWSKI : Nous ne sommes pas entrés dans le match assez vite. Nous étions même complètement à côté pendant la première mi-temps. Cela a mis les Agenais en confiance et ils ont été plus durs à man&oeliguvrer. De plus, les conditions leur ont été favorables puisqu'il pleuvait et qu'ils avaient plus d'envie que nous. Il nous a été trop difficile de revenir en deuxième mi-temps.

Vous auriez pu gagner cependant, si l'on s'en réfère aux deux drops manqués dans les dernières secondes, dont le vôtre. Cela vous laisse-t-il encore plus de regrets ?

J.W. : Il y a eu ces deux drops oui, mais aussi un deux contre un à la fin mal négocié par notre troisième ligne centre (Qovu, NDLR). Tout ça, c'est un peu à l'image du match. Ça laisse des regrets, c'est sûr, et de la frustration, parce que ça aurait été génial de finir premiers. Mais cette "finale" à Toulon la semaine prochaine n'était que du bonus. Il ne faut pas oublier que nous accusions quatorze points de retard sur le RCT à Noël. Notre objectif a toujours été de nous qualifier pour les demi-finales. La défaite contre Agen nous permet de nous remettre un peu en question. C'est peut-être un mal pour un bien. Il nous reste trois matchs, contre Toulon, Béziers et Blagnac ; nous allons nous en servir pour préparer les demies.

Le fait d'avoir été nettement battus dans le combat, qui est un secteur primordial en Pro D2, vous inquiète-t-il ?

J.W. : Oui et non. Nous savons que le combat est essentiel en Pro D2. Nous avions été prévenus de cela par nos échecs à Bordeaux ou à Grenoble… Nous sommes conscients qu'il faudra être plus combatifs et performants que nos adversaires si nous voulons aller plus loin mais nous avons aussi des qualités à faire valoir.

Cette défaite constitue-t-elle un coup d'arrêt selon vous ?

J.W. : Je ne sais pas. C'est sûr que quand on veut terminer premier, on ne peut pas se permettre de perdre deux fois à domicile, à Aurillac ou à Bordeaux. La différence se fait là. Le Pro D2 est vraiment un championnat différent, très difficile, où aucun match n'est jamais gagné. Nous sommes maintenant tournés vers les demi-finales.

Dans ces conditions, comment allez-vous aborder le match à Toulon ce week-end ?

J.W. : La pression a toujours été sur le RCT. C'est lui qui doit monter à tout prix. C'est lui qui est premier depuis le début de l'année. C'est lui qui comptait quatorze points d'avance à Noël... Nous allons essayer de faire une bonne performance comme celles de La Rochelle et Agen. Il faut terminer cette première phase dans la sérénité pour préparer au mieux les demies.