Rien ne sert de courir...

Par Rugbyrama
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Après leur défaite à Agen, les Rochelais voient de nouveau leurs poursuivants fondre sur eux dans la course aux demi-finales. Mais point de catastrophisme pour les Maritimes qui poursuivent leur marathon dans la sérénité.

Ils ont beau s'être inclinés à domicile contre le Racing la semaine dernière, avoir failli être battus avec le bonus offensif par Agen, être talonnés d'un point seulement par ces mêmes Agenais mais aussi par les Grenoblois, les Rochelais ne s'en font pas. Parce qu'ils se concentrent sur le positif. Et du positif, il y en a eu, autant contre les Franciliens que contre les Lot-et-Garonnais. A Armandie, les Maritimes ont su priver le SUA du bonus offensif (qui lui aurait permis de prendre la cinquième place) alors qu'ils étaient menés 24-0 à la 50e. Auteurs d'une fin de match exceptionnelle, ils sont revenus 24-12, inscrivant deux essais à la 63e et à la 78e.

"On n'a rien lâché, se réjouissait l'ailier Florian Ninard, auteur du premier essai des siens, dans les vestiaires. La rentrée du banc nous a fait du bien." Alors qu'ils enchaînaient leur vingtième rencontre consécutive, ils ont fini la rencontre plus frais que leurs adversaires... qui revenaient d'une semaine de vacances. Comment est-ce possible ? "Par le mental, reprend le joueur. Nous étions sur les nerfs et avions une forte volonté de conserver notre cinquième place. C'est fait."

Un match qui a fait du bien

Le mental, c'est ça la force de La Rochelle. Face à l'adversité, aux matchs reportés, aux blessures en cascade, les Jaune et Noir font front et opposent leur grande solidarité. Le jeune demi de mêlée Amaury Bourron, qui avoue que la courte défaite contre le Racing (11-12) "a fait mal", est persuadé que ce match à Agen "fera du bien pour la suite". La deuxième mi-temps plus précisément, quand les Rochelais ont su "se ressaisir" après une ferme mise au point dans les vestiaires à la mi-temps. Et se prouver qu'ils pouvaient revenir d'une situation a priori désespérée.

Ce sera important au moment de terminer le marathon entamé début janvier. Contre Grenoble en premier lieu, qui se déplacera à Marcel-Deflandre le week-end prochain. "C'est celui-là le match le plus important à venir, assure Florian Ninard. Si nous faisons le boulot, nous serons dans les cinq, voire plus haut que ça. On y a goûté l'an dernier en nous qualifiant pour la finale alors on veut y revenir." C'est le moment d'enclencher la vitesse supérieure pour le sprint final.

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