L'Union lancée ?

Par Rugbyrama
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Au moment de la trêve, l'USBCABBG pointe toujours à une inconfortable position de relégable, à la 15e place du Pro D2. Mais 2007 s'est bien terminé pour les Unionistes, qui restent sur une prometteuse victoire contre Blagnac. Ils comptent repartir sur ces

Ils étaient conscients qu'il s'agissait d'un match capital. Carrément d'un tournant de la saison. Cette rencontre contre Blagnac, leur adversaire direct au maintien, les Bordelais savaient qu'il ne fallait pas le perdre. Et ils ne l'ont pas perdu. Mieux, ils l'ont survolé. Une belle victoire, 36-13, avec la manière. "Un seul regret, le point du bonus offensif perdu sur une bêtise en défense", comme le rappelait l'entraîneur des arrières Patrick Laporte après la rencontre.

Mais, à l'heure des petits fours et du champagne, l'Union ne fait pas la fine bouche. "Cette victoire était nécessaire au groupe parce qu'on se posait beaucoup de questions, affirme ainsi le talonneur Pierre Gaona. En mettant les bons ingrédients, on fait les choses correctement." L'USBCABBG aurait-elle trouvé la bonne recette ? Peut-être. Celle qui consiste à placer Thibault Duvallet à l'arrière, Julien Lavie à l'ouverture et Laurent Ferrères au centre a bien fonctionné en tout cas. Trois essais ont été inscrits, alors que les Bordelais en avaient marqué quatre seulement lors des huit premières journées. "Nous avons pris beaucoup de plaisir, nous avons envoyé du jeu, on s'est lâché et le travail effectué a fini par payer", analyse Thibault Duvallet.

Un bon état d'esprit

La remise en question réalisée par le groupe aussi a porté ses fruits. Le lundi précédant la rencontre, les joueurs s'étaient réunis pour trouver ensemble des solutions à leurs problèmes. "Nous nous sommes posé beaucoup de questions pour savoir ce qui n'allait pas et nous avons travaillé sur nos points négatifs, révélait ainsi le pilier Judicaël Baquet à quelques jours du match. Mais notre groupe vit très bien ensemble et ce n'est pas encore le "bordel". Nous sommes appliqués aux entraînements, nous prenons toujours plaisir à y aller. Ce n'est pas évident dans ce genre de situation."

Cet "état d'esprit solidaire qui anime le collectif" comme dit Franck Labbe, c'est sûrement ça qui permettra de sauver le club. La politique menée par le président Laurent Marti, à qui "tous les acteurs économiques et institutionnels ont fait part de leur confiance", aussi. Mais maintenant que "la dynamique est lancée" grâce à cette victoire, il va falloir démarrer 2008 sur les chapeaux de roues. Première étape de l'année, pas des plus faciles, à Béziers.

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