Le Racing est lancé

Le championnat de Pro D2 est loin d'avoir livré son verdict. Le titre de champion, et donc l'accession directe en Top 14, que l'on pensait promis à Toulon, n'a toujours pas choisi son camp. La faute - ou la chance - à une équipe varoise en légère perte de vitesse et à la remontée du Racing-Metro 92. Depuis le début du mois de février, les joueurs parisiens n'ont connu qu'une seule fois la défaite (à Bordeaux) pour six victoires et un match nul. Dans le même temps, le RCT de Mourad Boudjellal s'est contenté de quatre succès pour autant de défaites.

Les hommes de Philippe Berbizier ne comptent maintenant plus que six points de retard et ils accusent un match en retard qu'ils doivent jouer à domicile face à La Rochelle. L'espoir d'un dépassement dans la dernière ligne droite est donc bien réel. Ce regain de suspens en haut du championnat est dû à la nouvelle maîtrise affichée par les pensionnaires du stade Yves-du-Manoir de Colombes. Celle-ci qui avait cruellement fait défaut le 27 janvier lors de la défaite à domicile face à Toulon (15-21).

Une équipe cosmopolite

Depuis, les cadres, emmenés par un Pichot retrouvé, ont su jouer leur rôle pour donner une meilleure assise à ce groupe sans repères communs (21 recrues en début de saisons) et cosmopolite (onze nationalités). Le match nul à Béziers mais surtout les succès à Lyon et à Oyonnax sont là pour témoigner de la nouvelle unité de cette équipe qui ne manque pas de talents individuels. L'éclosion du troisième ligne centre Jone Qovu est là pour en témoigner.

Le Racing-Metro, qui reçoit ce week-end Pau, est enfin devenu sur la pelouse l'équipe qui faisait tant peur sur le papier aux autres entraîneurs avant le début de la saison. Pourtant, avec un calendrier qui paraît moins favorable et un déplacement à Toulon à trois journées du gong final, les Racingmen doivent encore trouver les ressources nécessaires pour réaliser encore quelques exploits.