Le Métro veut jouer le jeu

Par Rugbyrama
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Le Racing-Métro, qui a effectué un très gros recrutement à l'intersaison, répond présent en ce début de saison. Troisième au classement, il mise sur le jeu pour imposer sa patte dans le Pro D2. Mais il lui reste beaucoup de travail dans ce secteur. Avant

Le Racing est dans les clous. Sans problème. Avec quatre victoires en cinq matchs, dont une à Tarbes il y a un mois, le club se positionne en troisième place du classement, un point derrière Agen, deux derrière Toulon. L'autre "gros" du Pro D2 est bien là. Mais ça, c'est sur le plan mathématique. Au niveau du jeu, les choses semblent moins évidentes.

Elles étaient supposées l'être assez vite avec les Auradou, Pichot, Dubois, Tournaire, Valbon et autres Lo Cicero recrutés à l'intersaison. Mais rien ne se passe jamais comme prévu. Les blessures du demi de mêlée argentin et de l'ancien deuxième ligne parisien sont venues affaiblir un collectif très remanié, qui a besoin de temps pour se trouver. Alors à l'aube de la sixième journée du Pro D2, le Racing est-il en retard sur son tableau de marche ? Sûrement que non. Il avance seulement à petits pas.

Plus de constance

La défaite à Mont-de-Marsan (22-11) il y a quinze jours avait laissé quelques regrets à Philippe Bénetton, qui déplorait le manque de constance de son équipe. "Nous sommes capables de produire des bonnes séquences, mais par à-coups seulement. L'enjeu est toujours d'être constants durant 80 minutes." Contre Oyonnax samedi, les choses se sont améliorées. Malgré un nombre incalculable de fautes de main, un timing souvent décalé et quelques maladresses, les Parisiens ont assuré (victoire 19-10).

Surtout, ils ont su se tenir à leur credo de ce début de saison : le jeu. Ce qui satisfait particulièrement l'ancien troisième ligne tricolore : "C'est notre match le plus complet de la saison. Nous avons bénéficié d'une meilleure défense et de meilleurs nettoyages. Nous avons pu mettre beaucoup plus de volume que lors de nos précédents sorties. Nos maladresses n'ont été que la conséquence de cet esprit d'entreprise." Le Racing a effectivement multiplié les temps de jeu, les passes et les attaques au large. Pour le moment, ça fonctionne plutôt bien. Mais le Pro D2 reste un championnat réputé pour l'âpreté de son combat devant. Aurillac, tombeur de Lyon le week-end dernier, saura le rappeler aux Parisiens samedi soir à Jean-Alric.

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