Dax retourne en finale

Pour la deuxième année consécutive, Dax se hisse en finale du Pro D2. Pour la première fois depuis le début de la saison, le club landais n'a pas su trouver la clé pour inscrire des essais. Mais la meilleure attaque du Pro D2 a su adopter une tactique payante.

Dès la 2e minute, Maillard concrétisait la première incursion des siens dans le camp adverse. Les Biterrois, en revanche, se montraient beaucoup moins réalistes. A la 6e par exemple. Alors qu'ils bénéficiaient d'une pénalité dans les 22 m dacquois après un plaquage haut sur Culinat, ils jouaient à la main et perdaient le ballon dans le regroupement. Dax, de son côté, restait sur sa stratégie et Maillard transformait une deuxième pénalité à la 9e.

6-0. Le score en restait là jusqu'aux arrêts de jeu de la première mi-temps quand, à 15 contre 14, les Landais bénéficiaient d'une troisième pénalité transformée par leur ouvreur. 9-0, c'était bien payé. Car Béziers passait beaucoup de temps dans le camps adverse durant le premier acte. L'ASBH, fidèle à ses valeurs, prenait l'ascendant dans le jeu au sol, au près et dans le combat. En témoigne ce groupé pénétrant à la 36e qui gagnait 20 mètres alors que Labat était sorti sur carton jaune. Mais les Héraultais se montraient bien trop approximatifs (sept en-avant en 20 minutes) et les trois-quarts ne faisaient pas le poids face à la ligne d'arrières landaise.

Bref, ils ne concrétisaient jamais leurs temps fort. De leurs côté, résolus à envoyer un maximum de jeu, les Landais tentaient, accéléraient, débordaient mais ne parvenaient pas à passer. Ils s'appuyaient donc sur la botte de Maillard pour accentuer leur avantage, dès la reprise avec une nouvelle pénalité à la 46e. Le combat faisait rage devant et se soldait par deux nouveaux cartons jaunes (Changeat, 44e et Deniau, 48e).

Béziers, qui avait changé de stratégie au retour des vestiaires, réduisait le score à 12-3 à la 51e. Mais les Méditerranéens se montraient trop fébriles pour modifier le cours du match. Les locaux avaient de toute façon pris trop d'avance et la pénalité de Vidal, entré à l'ouverture, ne changeait rien. D'autant que Maillard inscrivait 6 points supplémentaires.

Les Biterrois peuvent nourrir des regrets. Quant aux Dacquois, s'ils n'ont pas brillé, ils ont su faire ce qu'il fallait pour garder leurs rêves de Top 14.