Rougerie, Michalak, Hernandez, Clerc, Habana... Les légendes au rendez-vous des Oscars Midol

A l'issue de la saison dernière, une page de l'histoire du rugby français s'est tournée. Plusieurs grands noms se sont en effet retirés de la scène rugbystique, laissant derrière eux des souvenirs mémorables. D'aucuns évoqueront la fin d'une époque dorée qui a donné toutes ses lettres de noblesses au rugby hexagonal. Ainsi, Frédéric Michalak, Aurélien Rougerie, Vincent Clerc, Jean-Baptiste Poux ou encore Yannick Nyanga seront honorés ce soir sur la scène du Pavillon Gabriel, à Paris.

Frédéric Michalak (35 ans, 78 sélections), c'est quatre Tournois des 6 Nations remportés (2002, 2004, 2006, 2010), deux boucliers de Brennus (2001 et 2014), Quatre titres en Coupe d’Europe (2003, 2005, 2013, 2015). Aurélien Rougerie (37 ans, 76 sélections), c'est trois Tournois des 6 nations gagnés (2002, 2006, 2010), un titre de hallenge européen (2007), deux boucliers de Brennus (2010, 2017), une finale de Coupe du Monde (2011), trois finales de Coupe d’Europe (2013, 2015, 2017) et cinq finales de Top 14 (2001, 2007, 2008, 2009, 2015).

Rien que ça. Au total, c'est 19 saisons et 417 matches sous le maillot jaune de l'ASM Clermont-Auvergne. Les chiffres sont éloquents. A tel point que Rougerie a été statufié du côté du stade Marcel-Michelin. Fidèle à ses couleurs, il est l’idole de toute une génération et de tout un peuple. Il est aussi une autre idée du rugby professionnel....

Vincent Clerc, lui, c'est trois titres en Coupe d’Europe (2003, 2005, 2010), trois Tournois des 6 Nations remportés (2004, 2007, 2010), trois boucliers de Brennus (2008, 2011, 2012), une finale de Coupe du Monde (2011). Lors de sa dernière saison, il a égalé le record d’essais inscrits en championnat et s'en est allé avec un total magnifique de 100 essais à son compteur.

Plus discret, probablement en raison de son poste de pilier, Jean-Baptiste Poux n'en demeure pas moins une véritable icône de ce sport. Poux (38 ans, 42 sélections), c'est trois Tournois des 6 Nations remportés (2002, 2008, 2010), trois titres en Coupe d’Europe (2003, 2005, 2010), deux boucliers de Brennus (2008, 2011), une finale de Coupe du Monde (2011). De ces débuts à Narbonne, jusqu’à sa participation active à l’hégémonie du Stade Toulousain, Jean-Baptiste Poux n’était pas connu pour faire des grandes phrases mais pour ses performances en mêlée fermées et dans "le travail de l’ombre". Ce qui lui a valu de participer à trois Coupe du monde (2003, 2007 et 2011).

Enfin, Yannick Nyanga a lui aussi tiré sa révérence. L'homme aux 46 sélections en équipe de France avait commencé sa carrière du côté de Beziers avant de se révéler véritablement sous les couleurs du Stade Toulousain où il est resté durant dix ans. Nyanga, c'est un titre de champion d'Europe en 2010 et quatre titres de champion de France.

Avec les Bleus, il a remporté le tournoi des Six nations 2006. Tous ces joueurs seront donc ce soir salués à la hauteur de leurs carrières sur la scène du Pavillon Gabriel. Mais ils ne seront pas seuls...Quelques uns de leurs homologues étrangers recevront un vibrant au-revoir. Eux aussi ont marqué leur époque. Bryan Habana, Conrad Smith, Juan Fernandez-Lobbe ou encore Juan-Martin Hernandez seront présents au cours de cette soirée qui sera forcément teintée d'émotion et de nostalgie.