Merle : "Battre deux fois de suite les Blacks sur leur terre. Cela reste unique dans l'histoire"

  • Olivier Merle avec le XV de France en novembre 1995
    Olivier Merle avec le XV de France en novembre 1995
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L'ancien deuxième ligne international Olivier Merle se confie à Midi Olympique sur les grandes heures du XV de France, ainsi que sur sa carrière. L'homme et demi évoque des souvenirs qui l'ont marqué.

Qu’est-ce qu’il reste de votre carrière de rugbyman ?

Que des bonnes choses. C’est une question trop courte pour une réponse qui mériterait une journée, tant j’ai vécu de belles aventures. Évidemment, ce qui revient en premier, c’est mon parcours avec l’équipe de France. Avoir la chance de représenter son pays est un privilège.

Commençons alors par le début et votre première sélection en Afrique du Sud…

Un pays qui aime bien les joueurs à fort gabarit. Je me souviens du couloir à Durban. Nous, les Français, avions l’habitude de rentrer sur la pelouse dans l’ordre croissant de nos numéros de maillot. 1, 2, 3,4, 5… Les Sud-Africains s’étaient alignés dans le désordre. Impossible de savoir qui allait être mon vis-à-vis. Je me souviens m’être dit : on va bien s’amuser, l’après-midi va être sympathique.

Et alors ?

C’est là que mon surnom d’homme et demi est apparu. C’est le sélectionneur de l’époque des Boks, Ian McIntosh qui l’a trouvé. Un journaliste français lui avait demandé comment il faisait pour sélectionner autant de joueurs aussi gaillards, il avait rétorqué, que vous les Français vous avez un homme et demi, nous, nous en avons quinze. Et c’est resté.

1993, c’est aussi pour vous une finale perdue de championnat avec le FC Grenoble…

Et vu comment cela s’est passé, la déception, la frustration sont toujours aussi présentes… N’importe quel Grenoblois a toujours ce match en travers de la gorge. Nous étions l’un des plus gros paquets d’avants peut-être du monde. On faisait presque une tonne. On faisait peur à tout le monde, mais on était aussi je crois en avance sur notre temps dans le jeu d’avants.

Un an plus tard, en 1994 avec la tournée en Nouvelle-Zélande, vous devenez une star de ce sport ?

C’est surtout l’équipe de France qui a réussi une jolie performance. Nous avons réussi à battre deux fois de suite les Blacks sur leur terre. Cela reste unique dans l’histoire. Une tournée intense, à forte émotion. Berbizier nous avait préparés parfaitement pour cet exploit.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien sur midi-olympique.fr

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