L'édito de Jacques Verdier

Par Rugbyrama
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Chaque mardi, retrouvez l'éditorial de Jacques Verdier, directeur des rédactions de Midi Olympique.

Un petit vent frais d'optimisme...

D'où vient que le vent ait tourné ? Que les suspicions de l'automne, critiques acerbes, rejets sans sommation, donnent lieu, désormais à des propos rieurs, où passe l'espérance ? La réussite du XV de France sur les deux premières rencontres du Tournoi aura-t-elle suffi à réduire, du tout au tout, la tristesse en espoir ? Il faut croire que oui ! Rien n'ndique pour autant que le XV de France soit sauvé, que son manque d'allant de l'automne se soit définitivement mué en dynamisme. On déplore encore - après l'attaque de match magnifique que l'on sait - le creux de Dublin où, pendant, trente bonnes minutes, les Bleus parurent en quête d'un second souffle, désunis, à la remorque d'adversaires soudainement ragaillardis. Ce match, d'ailleurs, la France aurait pu le perdre. Et les commentaires, aujourd'hui, en seraient différents.

Il doit y avoir des périodes pour l'optimisme. Et celle-ci doit être favorable. C'est si vrai que nous en sommes à nous extasier devant le rôle tenu par Raphaël Ibanez et Christophe Dominici sur ce groupe que l'on nous assure changé, en feignant de ne pas nous rappeler que "Rafa" et "Domi" étaient déjà là en 2003 et même en .. 1999. Nous en sommes à ergoter sur un jeu, encore mal défini, mais que l'on sent poindre avec délectation : complémentarité de postes, profils similaires selon que l'on endosse tel ou tel numéro, nouveautés organisationnelles, etc ; en omettant de rappeler que la leçon néo-zélandaise avait été... frappante en novembre. N'empêche ! La mauvaise humeur a passé. La France redevient cocardière - je n'ai pas dit franchouillarde... - et rien, finalement rien, ne pouvait arriver de mieux à quelques six mois du Mondial.

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