Kolbe : "J'ai couru comme si ma vie en dépendait"

  • Cheslin Kolbe et les Boks ont signé un exploit colossal en s'imposant en Nouvelle-Zélande.
    Cheslin Kolbe et les Boks ont signé un exploit colossal en s'imposant en Nouvelle-Zélande.
  • Four Nations - L'Afrique du Sud célébrant la victoire contre la Nouvelle-Zélande
    Four Nations - L'Afrique du Sud célébrant la victoire contre la Nouvelle-Zélande
  • Four Nations - Rieko Ioane (Nouvelle-Zélande) marquant un essai contre l'Afrique du Sud
    Four Nations - Rieko Ioane (Nouvelle-Zélande) marquant un essai contre l'Afrique du Sud
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FOUR NATIONS - Joint ce lundi, l'ailier du Stade toulousain Cheslin Kolbe est revenu pour nous sur l'exploit des Springboks samedi à Wellington. Lui, qui avait célébré sa première sélection la semaine précédente, raconte notamment son essai, inscrit en début de deuxième mi-temps et décisif dans cette victoire historique face aux All Blacks.

Rugbyrama : Quel sentiment procure un succès en terres néo-zélandaises ?

Cheslin Kolbe : Samedi, la sensation sur le terrain, quand l’arbitre a sifflé le coup de sifflet final, était absolument incroyable. Vous imaginez que cela faisait neuf ans que les Springboks ne s’étaient plus imposés en Nouvelle-Zélande (à Hamilton en 2009, N.D.L.R.). Là, on l’a fait à Wellington. C’est fabuleux.

Four Nations - L'Afrique du Sud célébrant la victoire contre la Nouvelle-Zélande
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Et avec deux jours de recul, l’émotion est-elle toujours la même ?

C.K. : Oui, battre les All Blacks en Nouvelle-Zélande, ça laisse un sentiment toujours aussi fantastique.

Qu’avez-vous ressenti, une semaine auparavant, en célébrant votre première sélection en Australie ?

C.K. : Franchement, j’étais rempli de joie et d’excitation. Cela a toujours été un rêve pour moi de porter ce maillot vert et or. Dieu m’a béni en me permettant d’accéder à l’un des plus grands objectifs de ma vie. Mais ça ne fait que commencer, je ne veux pas m’arrêter là désormais.

Et vous avez marqué votre premier essai samedi à Wellington, en tout début de deuxième mi-temps, après être entré à la pause…

C.K. : Oui, j’étais tellement heureux parce que c’est le premier ballon que je touchais. Durant ma course, j’étais obsédé par le fait de ne pas le laisser tomber et de le déposer derrière la ligne d’en-but.

Pouvez-vous nous raconter l’action ?

C.K. : Sur le coup, je devais prendre une décision rapide. J’avais juste confiance en mon instinct et il me disait de tenter l’interception. À l’instant où j’ai senti le ballon contre ma main, je l’ai attrapé et j’ai couru comme si ma vie en dépendait.

Quels ont été les mots du sélectionneur et du staff avant votre entrée en jeu ?

C.K. : Simplement de donner tout ce que j’avais dans le réservoir et de croire au plan de jeu.

Vous étiez face à Rieko Ioane, sûrement le meilleur ailier du monde actuellement. Comment avez-vous vécu ce duel ?

C.K. : Il réalise certainement la plus belle saison de sa vie, qui plus est avec les All Blacks, et c’est un excellent joueur. Mais, chaque week-end, je vois mon opposition de la même façon. Nous restons tous des êtres humains et tout se résume à celui qui en veut le plus le jour J sur le terrain.

Four Nations - Rieko Ioane (Nouvelle-Zélande) marquant un essai contre l'Afrique du Sud
Four Nations - Rieko Ioane (Nouvelle-Zélande) marquant un essai contre l'Afrique du Sud

Il a tout de même inscrit un doublé, dont un sur lequel il parvient à vous raffûter…

C.K. : Oui, il a marqué deux essais samedi mais, malgré son talent et sa puissance, nous avons continué à travailler les uns pour les autres et n’avons jamais abandonné.

C’est ce qui vous a permis de tenir défensivement malgré la grosse domination néo-zélandaise en fin de rencontre. Avez-vous eu peur que la victoire vous échappe dans les dernières minutes ?

C.K. : De toute façon, nous étions conscients que rien ne serait facile et qu’il faudrait produire une grande performance pendant plus de 80 minutes pour espérer l’emporter. Sinon, Dieu ne nous emmènerait jamais aussi loin dans un match et nous laisserait tomber.

Je pourrai raconter cette histoire à mes enfants un jour.

Quelle trace laissera ce succès chez vous ?

C.K. : Je le répète mais les Springboks n’avaient plus battu les All Blacks chez eux depuis neuf ans. Donc faire partie de l’équipe qui a réussi cela restera un souvenir à part pour moi. Je pourrai raconter cette histoire à mes enfants un jour.

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