Pagès: "On savoure chaque match"

Par Rugbyrama
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Les Albigeois, après s'être offert deux "gros" en Top 14 (match nul à Biarritz et victoire contre l'Usap), abordent leur match à Parme beaucoup plus détendus. Le demi de mêlée Sébastien Pagès sera au repos. Il revient sur le bon début de saison du SCA.

Comment est l'ambiance dans le groupe après la victoire contre Perpignan et avant le match à Parme ?

Sébastien PAGES : C'est beaucoup plus détendu. Nous avons eu un petit entraînement hier, qui s'est déroulé tranquillement. Aujourd'hui, le groupe qui partira pour Parme a été annoncé. Il y a pas mal de changements bien sûr, ces matchs permettent de donner du temps de jeu à certains et d'en faire reposer d'autres.

Figurez-vous dans ce groupe ?

S.P. : Non, je suis au repos. Je vais en profiter pour aller voir la famille et assister à Narbonne-Agen dimanche. Je suis Narbonnais...

Comment le club aborde-t-il ce Challenge européen ?

S.P. : Nous n'avons pas le même objectif qu'en Top 14. En championnat, c'est avant tout le maintien. La Coupe d'Europe permet plus de voir évoluer et s'exprimer les jeunes.

Ne risque-t-il pas d'y avoir un phénomène de décompression dans ces conditions en Italie ce week-end ?

S.P. : Nous savons que nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous avons fait deux bons matchs mais nous savons que tout reste à faire et que la saison va être très, très longue. Il y aura un peu de relâchement ce week-end mais très vite, nous allons nous replonger dans le Top 14 et le match contre Clermont.

On promet toujours l'enfer à Albi et finalement, vous êtes bien présents depuis votre montée en Top 14 la saison dernière. Comment l'expliquez-vous ?

S.P. : C'est peut-être notre collectif qui fait notre force. Nous ne sommes pas comme certaines autres équipes qui se regardent le nombril. Nous n'avons pas leurs moyens mais nous sommes quand même là.

Les galères administratives et financières rencontrées par le club en début de saison ont dû renforcer cet état d'esprit...

S.P. : Oui, surtout à Biarritz. On a bien cru que c'était notre dernier match en Top 14 là-bas, parce qu'avec 25 licences, tu ne peux pas jouer dans ce championnat. Mais nous nous sommes dit que nous allions jouer à fond et que, même si nous devions être relégués, nous devions montrer que nous étions capables d'exister dans le Top 14. Nous voulions aussi faire le maximum par rapport aux joueurs qui avaient les licences bloquées.

Ces péripéties vous font-elles plus savourer encore de jouer en Top 14 ?

S.P. : Le bonheur, nous l'avons à chaque match ! La plupart d'entre nous vient de Fédérale et de Pro D2 alors c'est énorme à chaque fois de rentrer sur le terrain à Biarritz ou à Perpignan.. Nous savourons, plus que certaines équipes ou certains joueurs qui sont un peu blasés de ce championnat, qui ont peut-être une lassitude. Nous, ce n'est que du bonheur tout le temps !

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