Cambon, capitaine des espoirs aurillacois : "La petite équipe a battu le plus grand club du monde"

Par Rugbyrama
  • Espoirs - Le Stade aurillacois est champion de France Espoir
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Publié le Mis à jour
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ESPOIRS - Dimanche dernier, la jeune garde du Stade aurillacois a réussi l’énorme exploit de faire tomber le Stade toulousain, tenant du titre. Une victoire 37-26 qui offre le premier titre de leur histoire aux Cantaliens. Le capitaine, Théo Cambon, était forcément aux anges à l’issue du match.

Bien avant que les deux formations ne se retrouvent dans les travées du stade Marcel-Michelin, la finale avait déjà commencé. En début de semaine, le lieu de la finale fuite, et c’est la ville de Nîmes qui doit recevoir. Après une légère polémique, les organisateurs ont changé leur fusil d’épaule pour finalement opter pour Clermont. Une modification qui a eu son importance comme l’explique Théo Cambon dans les colonnes de Midi Olympique : "On était dégouté, vraiment. On nous a annoncé qu’on allait jouer à Nîmes et ça n’aurait évidemment pas été la même chose. Notre public nous porte énormément, à Nîmes, nous n’aurions pas pu compter sur ce soutien, et il faut être sur le terrain pour comprendre à quel point cela peut être important."

Clermont, l’Usap puis Toulouse !

C’est peu dire que le parcours des Cantaliens en phase finale est un authentique exploit. En quart de finale, ce sont les Clermontois qui ont fait les frais des Auvergnats, en demie, ce fut l’Usap et en finale le Stade toulousain ! Un parcours exceptionnel pour une fin d’aventure exceptionnelle. Les jeunes aurillacois ont marqué l’histoire, tout simplement. "Depuis que j’ai attaqué à Aurillac, c’étaient mes premières phases finales, avoue le troisième ligne et capitaine. On découvrait un peu tous, et je crois que cela s’est vu en début de match, nous avons pas mal subi l’évènement. Mais comme durant tout la saison, nous avons retrouver les ressources nécessaires pour s’imposer."

Menés 23-10 à l’approche de l’heure de jeu, les hommes en rouge ont tout renversé sur leur passage pour faire basculer la finale du bon côte et terrassé des Toulousains tenants du titre. "Nous étions la petite équipe face au plus grand club du monde. On n’a rien inventé, le rugby, ça commence toujours devant. L’entrée en jeu de notre banc a fait la différence en fin de match. On a ensuite passé quelques minutes hors du temps…"

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