Queyroi : "Affronter les Black Ferns ? C’est un rêve de petite fille"

  • Féminines - Lina Queyroi (France)
    Féminines - Lina Queyroi (France)
Publié le
Partager :

COUPE DU MONDE FÉMININE - Présente sur toutes les feuilles de match depuis le début de la compétition, la jeune demi d’ouverture de Blagnac Lina Queyroi devrait, à seulement 21 ans et sauf blessure, jouer samedi une demi-finale de Coupe du monde contre les Black Ferns. Elle nous raconte son parcours fou.

Comment vivez-vous cette Coupe du monde ?

Je la vis très bien, puisque j’ai été sur chaque feuille de match. C’est plus facile quand on joue. Après, on a un groupe solidaire qui s’entend bien et qui vit bien donc cela permet de vivre de bons moments.

Vous attendiez-vous à être autant sollicitée par le staff ?

Pas du tout. Déjà, je ne m’attendais pas à être ici ! Alors jouer chaque match, faire chaque feuille, ce n’est que du bonus. Je profite de chaque moment sur le terrain.

Avez-vous le sentiment de vivre un apprentissage accéléré ?

Oui, ça va très vite et je n’ai pas vraiment le temps de m’en rendre compte. Les semaines et les matchs s’enchaînent, on bascule de préparation en préparation. Mais j’en apprends tous les jours et chaque semaine.

Comment vivez-vous ce rôle de remplaçante ?

Je suis très contente d’être sur la feuille même si, comme toutes les autres, on est compétitrices et on aimerait passer encore plus de temps sur le terrain. Mais être ici, à 21 ans, ce n’est que du bonheur. Je veux simplement faire le maximum à chacune de mes entrées en jeu. Le staff me dit de continuer de travailler et d’apprendre au contact de Caro (Drouin, la demi d’ouverture, ndlr.) pour engranger le maximum d’expérience afin de devenir un jour titulaire.

Depuis lundi, les Bleues ont regagné Auckland où elles vont disputer leur demi-finale de Coupe du monde contre les Black Ferns. https://t.co/WbbUnaBhrS

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) November 1, 2022

Que représente un France-Nouvelle-Zélande ?

Pour moi, c’est un rêve de petite fille qui va se réaliser samedi. Je n’avais pas imaginé le vivre, pourtant… Mais je suis très contente d’y être.

Comment se prépare t-on à un tel contexte ?

On se dit qu’il va y avoir de la pression, beaucoup de pression. Mais nous sommes encore en début de semaine donc il est encore un peu tôt pour la faire monter. Cela va aller crescendo. Je m’imagine en tout cas quelque chose de très grand. On a vu leur match d’ouverture contre l’Australie, l’Eden Park était plein. On sait à quoi s’attendre mais il ne faudra pas se laisser emporter.

Avez-vous réfléchi à votre façon de répondre au haka ?

C’est en cours de réflexion mais ce n’est pas encore décidé.

Que vous disent les filles qui ont déjà vécu une demi-finale de Mondial ?

Elles nous disent que ce sont des moments uniques, qu’il faut profiter de chaque instant. On a commencé à le faire dès lundi. Même dans la vie de groupe, elles nous encouragent à rester ensemble, aller aux soins ensemble, ou en salle de vie pour être connectées et ne pas se lâcher, comme on le fera samedi.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?